Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'UNESCO ouvre une session régulière dimanche pour examiner 31 nouveaux sites pour la liste du patrimoine mondial, y compris l'église de la nativité.

L'agence des Nations Unies, qui envisage des sites qui sont principalement dans le besoin de statut d'urgence, se réunit jusqu'au 6 juillet à Saint-Pétersbourg.

C'est la première fois que la Russie est l'hôte d'une session du comité du patrimoine mondial, et la première fois que le comité se penche sur un site étiqueté avec la situation géographique "Palestine" en tant que nation indépendante et souveraine.

Israël, les Etats-Unis et quelques autres états se sont opposés vigoureusement, comme ils l'ont fait lorsque l'UNESCO a voté l'an dernier à 107 contre 1 pour reconnaître l'autorité palestinienne en tant que pays "Palestine" et l'admettre en tant que membre, malgré le refus du propre parent de l'UNESCO, l'Organisation des Nations Unies, de le faire.

Si le comité décide d'accorder le statut officiel a l'église en l'ajoutant à la liste du patrimoine mondial des sites en voie de disparition, l'UNESCO aura activé par défaut la reconnaissance officielle internationale à l'autorité palestinienne en tant que nation indépendante et souveraine.

Un certain nombre d'analystes juridiques ont également dit que le geste pourrait de facto dissoudre les accords d'Oslo, dont la clause dit que le statut final doit être résolu par des négociations entre Israël et l'autorité palestinienne.

Il n'est maintenant pas plus mal pour le monde chrétien d'obtenir une protection pour cette église, tout le monde se souvenant du saccage de cette dernière par des terroristes palestiniens musulmans en 2002. Il est aussi clair que la population chrétienne de Bethlehem subit un véritable nettoyage ethnique par les musulmans, et une protection, même infime pourrait leur redonner espoir. Il est seulement dommage que cette protection doive passer par la reconnaissance d'une entité qui est responsable de la mise en danger même de cet édifice.