Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président des palestiniens de Judée Samarie, Mahmoud Abbas, rencontrera la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton et le président français François Hollande cette semaine à Paris.

Erekat a déclaré qu'Abbas mettra l'accent sur l'importance de libérer des terroristes palestiniens emprisonnés en Israël, selon un communiqué publié par son bureau.

Il a ajouté qu'Abbas rencontrera également la chef de la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton, et les ministres des affaires étrangères britanniques, allemands et norvégiens lors de son séjour de deux jours à Paris.

Les diplomates du monde sont en train de se rendre dans la capitale française pour une réunion des "amis de la Syrie." Le sommet est une tentative des dirigeants du monde de combler les positions entre les arabes et les occidentaux concernant le conflit en Syrie.

Cependant, la Russie, qui affirme que le groupe est biaisé en faveur de l'opposition au dictateur Bachar al-Assad, refuse d'y assister.

Un porte-parole du bureau d'Abbas a déclaré le mois dernier que le chef de l'AP ne rencontrera le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou que si Israël accepte de libérer les terroristes gravement malades, y compris ceux qui sont détenus depuis avant les accords d'Oslo.

Toutefois, la libération de ces terroristes n'est qu'une seule des conditions préalables posées par Abbas pour la reprise des pourparlers de paix entre Ramallah et Jérusalem.

Il demande également qu'Israël reconnaisse les lignes indéfendables d'avant 1967 comme frontières d'un futur état palestinien en Judée Samarie, et qu'Israël impose un gel des constructions juives dans la même région.

Les responsables israéliens notent que le précédent gel des constructions, d'une durée de 10 mois, par Israël et visant a répondre aux demandes d'Abbas n'a non seulement pas fait revenir Abbas à la table des négociations, mais s'est vu ajouter des conditions préalables supplémentaires ainsi qu'une demande de reconnaissance unilatérale par l'Organisation des Nations Unies en complète violation des accords d'Oslo de 1993.

Ils affirment que la vague de conditions préalables imposées par Abbas est un fait accompli visant à prévenir des pourparlers qui l'obligerait à faire des concessions pour lesquelles il n'a pas préparé son peuple.

Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a constamment déclaré être prêt à reprendre les pourparlers immédiatement, sans conditions préalables de part et d'autre.