|
Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient"Les relations américano-israéliennes connaissent une crise très grave", selon le consul général d'Israël à New YorkLe consul général d'Israël à New York, Assi Shariv, a déclaré jeudi sur les ondes de la radio militaire, Galeï Tsahal, que les relations entre Washington et Jérusalem connaissent une crise très grave qu'il a ressentie lors de l'exposé du secrétaire américain à la Défense Leon Panetta et du chef d'état-major de l'armée américaine qui ont estimé qu'Israël n'a pas les moyens d'attaquer l'Iran. Articles connexes
15 commentaires
| Membre Juif.org
Il y a 2 heures - Kountrass
Il y a 3 heures - Juif.org
Il y a 3 heures - Le Figaro
2 Mai 2025 - Le Figaro
4 Avril 2025 - Slate .fr
29 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Blaise_001
28 Avril 2025 par Guillemette
21 Avril 2025 par Claude_107
18 Avril 2025 par Claude_107
Il y a 4 heures - Le Monde Libre
Il y a 12 heures - Identité Juive .com
1 Mai 2025 - Torah-Box
1 Mai 2025 - Torah-Box
16 Avril 2025 - Identité Juive .com
28 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
27 Juillet 2014
21 Juillet 2014
|
Dernière mise à jour, il y a 41 minutes
Il fait pression par tous les moyens et se sert de ses hommes en place avec Léon
Panetta et de son chef des armées.
Cela me fait penser à la situation de 1967 lorsque le Général De Gaulle s'était opposé
à l'attaque de l'Egypte et mis son veto sur les livraisons d'armes qui avait posé des
problèmes de ravitaillement en matériel et distendu durablement les relations entre la
France et Israël.
Mais là, le problème est beaucoup plus grave car sans l'appui des USA dont pratiquement
tout l'armement vient d'Amérique, Israël ne pourra pas tenir longtemps devant ses ennemis.
Je comprends mieux la position du président Pérès qui a déjà vécu cette déchirure entre
la France et Israël qui à l'époque et avec son concours était l'ami incontournable et qui a
construit l'usine atomique de Dimona.
Alors, effectivement, il vaut mieux avoir la protection du bouclier atomique américain comme
promis que de partir dans une guerre avec l'Iran incertaine et extrêmement dangereuse.
Qu'en penses-tu Edmond_02?
Je crois que pour Israël, aujourd'hui comme souvent dans son histoire, " ein b'hira " : il n' y a pas le choix. L'attaque des installations nucléaires et stratégiques iraniennes n'est pas une question optionnelle.L'arme nucléaire aux mains des mollahs mahdistes serait l'instrument de l'annihilation du peuple juif, qu'ils appellent de leurs voeux sur tous les tons et dans tous les forums, et qu'ils ont maintes fois promise et annoncée. Le shî'isme mahdiste croit en la désoccultation du XIIe imâm ( l' " imâm caché " ), en la venue du Mahdi qui préludera à la fin des temps. Mais ces fanatiques millénaristes croient dur comme fer qu'il y a une condition préalable nécessaire à la venue du Mahdi : l'élimination des Juifs dans le monde, à commencer par l'éradication de cette " tumeur cancéreuse " ( ce sont leurs propres termes ) qu'est à leurs yeux Israël.
Ce sont ces croyances qui font que les doctrines classiques de la dissuasion, qui ont valu pendant la guerre froide, ne sont pas ici applicables. Leur application suppose de la part des adversaires la prise en compte rationnelle, le calcul rationnel, des bénéfices et des coûts comparés de l'usage de l'arme nucléaire. le fanatisme religieux des shî'ites iraniens ne relève pas du monde de la rationalité.
Je fais ici une parenthèse historique : à partir du 6 juin 1944, les armées allemandes sont attaquées sur le territoire de l'Europe occidentale.
La simple logique et la rationalité militaire voudraient alors que les Allemands donnent la priorité absolue aux mesures destinées à concentrer le maximum de troupes et de matériels en France face aux Alliés. Et, par conséquent, de donner, sur les réseaux ferrés, cette priorité absolue aux transports militaires ( troupes et matériels ). Eh bien, non. Hitler impose que partout en Europe la priorité sur ces réseaux soit réservée, et plus que jamais, aux transports de Juifs, en provenance de tous les pays occupés par l'Allemagne, vers les camps de la mort. Face au fanatisme, la rationalité ne fait pas le poids. C'est, pourrait-on dire, en inversant la formule de Hegel, l'irrationnel qui est le réel.
On peut aller jusqu'à supposer qu'une fraction de l'establishment mahdiste de Téhéran se convertirait, par intérêt ( sauver pouvoir, privilèges, richesses ) et / ou par trouille à une approche plus rationnelle. Mais d'abord, la culture shî'ite est traditionnellement et profondément marquée par l'idéologie du martyre ( cf. les fêtes de l'Ashûra, qui commémorent rituellement, dans des orgies d'auto-flagellations et de de sang, le martyre de 'Hussein ). Ensuite, qui peut garantir que ces éléments " raisonnables " l'emporteraient sur les autres ? - Et Israël ne peut pas, en l'occurrence, faire de paris : parier sur le succès d'éléments modérés qu'au demeurant on ne voit ni n'entend nulle part en Iran. Le gouvernement israélien ne peut pas jouer la survie du peuple israélien à
la roulette russe en pariant qu'une frange " raisonnable " , totalement fantomatique à ce jour, finirait par se manifester et, a fortiori , par s'imposer ...
Car pour Israël, il ne faut jamais l'oublier, un seul " coup au but " nucléaire sur son territoire suffirait, 'has ve-'halila, à réaliser une deuxième Shoah et à vitrifier le pays - que ce soit par une fusée iranienne Shehab, ou par les bons offices du Hezbollah ( ou autre groupe terroriste ) qui se serait vu confier une bombe " sale " .
Mais les mollahs mahdistes mettraient-ils leurs menaces à exécution s'ils en avaient les moyens ? - Il me semble qu'on ne peut en douter. Comme Hitler, ils ont annoncé à l'avance leurs intentions. Pas plus que lui ne parlent-ils pour ne rien dire. Très exactement, leurs exploits parlent le même langage - et ce, depuis longtemps. A cet égard, on ne peut tenir pour dépourvu de signification le fait que ce soit l'organisateur de l'attentat contre l'AMIA, à Buenos Aires, en 1994 ( plusieurs dizaines de morts, plusieurs centaines de blessés, tous civils ) qui se trouve aujourd'hui à la tête des opérations militaires en tant que ministre iranien de la Défense ( Ahmad Vahidi ). Pas plus qu'on ne peut négliger les signes que constituent les très nombreux attentats, certains déjoués, d'autres réussis, ces dernières années dans le monde contre des Israéliens et des Juifs ( Kenya, Chypre, Thaïlande, Inde ... ) - le dernier d'entre eux ayant eu lieu en Bulgarie, à Burgas, il y a moins
d'un mois. Partout où il le peut, l'Iran tue des Juifs. L'arme nucléaire lui permettrait de le faire en grand.
Certes, il vaudrait mieux qu'Israël bénéficie de l'appui américain. Mais je crois qu'il faut, ici, analyser en détail cette question.
L'extension à Israël du bouclier atomique américain lui a été promise ( il me semble que Mme Clinton aurait récemment réaffirmé cette intention ). Car, à ce jour, ce n'est qu'une intention. Mais, de toute façon, qu'est-ce que ça peut bien signifier, concrètement ?
S'il s'agit du " Dôme de fer " , il est installé ( et ce, avec la participation financière des Etats-Unis ). Mais, s'agissant de " bouclier atomique " américain, que veut-on désigner par là ? - Il ne peut s'agir que de dissusasion, la certitude qu'une attaque atomique contre Israël entraînerait une réplique nucléaire immédiate des Etats-Unis.
Mais on retombe là sur la question de la pertinence de la dissuasion, s'agissant de l'Iran, que j'examine plus haut : ça ferait si j'ose dire une belle jambe post mortem à sept millions d'Israéliens atomisés par l'Iran d'avoir la certitude qu'autant d'Iraniens seraient en représailles atomisés par les " Dolphins " et / ou par les Etats-Unis ...
L'exemple que tu rappelles, Yvan ( David Ben Gourion, z"l, prenant, en juin 1967, la décision d'agir malgré le veto émis par le général de Gaulle ) constitue, en lui-même, une réponse à la question que tu poses : lorsqu'Israël est acculé, n'a pas le choix, il n'y a pas pour lui
d'autre solution que de faire front et de se battre, quoi qu'en pensent les grandes puissances.
Mais je voudrais examiner de plus près la question de l'attitude éventuelle des Etats-Unis.
La situation pré-électorale des Etats-Unis et l'état de leur opinion publique ainsi que celui de leur classe politique, tant républicaine que démocrate ( cf. la réception triomphale de Benyamin Netanyahu au Congrès américain en mai 2011 ), font que le gouvernement américain ne serait pas en position de refuser à Israël un réapprovisionnement en matériels militaires. ( De plus, il est vraisemblable qu'Israël a constitué de longue date des stocks importants ).
D'autant qu'il faut poser la question de la tolérabilité, pour les Etats-Unis, d'un échec israélien.
Il ne me paraît pas certain que les Etats-Unis pourraient maintenir une position de " splendid isolation " . Non seulement pour des raisons d'opinion publique ( les cotes de popularité des " Palestiniens " et de l'Iran sont très basses - Et, pour nous en tenir à la période pré-électorale, le candidat qui ne soutiendrait pas Israël - contre l'Iran ! - serait assuré de perdre l'élection présidentielle, et dans les grandes largeurs. C'est d'ailleurs l'un des arguments qui plaident pour qu'Israël lance ses frappes avant l'élection présidentielle ).
Mais aussi parce qu'une mise en danger d'Israël ne serait probablement pas acceptée par l'Etat-Major américain. Car elle aurait pour effet de modifier radicalement le rapport de
forces régional et mondial au détriment de l'Occident tout entier, en faisant de l'Iran l'arbitre de la situation. ( Je crois que cela serait apprécié de la même façon par tous les principaux dirigeants européens : David Cameron, Mme Angela Merkel, François Hollande ... ).
des moyens financiers et militaires pour le moment de attaquer Iran,
Bravo a Edmond pour le commentaire.
Ce sera tres serre enNovembre d autant que selon usa today,beaucup n iront pas voter.
Israel doit y aller,maintenant
Bonjour du beatiful Maine,USA
D'abord, je crois qu'il est bon que nous discutions de cette question ( attaquer ou ne pas attaquer l'Iran ) sur notre site " Juif.org " . Non que nous puissions avoir la moindre prétention de nous substituer, même en pensée, à ceux qui sont directement et vitalement concernés : les Israéliens. Mais, d'une part, il est impossible qu'à l'approche d' " un moment très critique où d'importantes décisions vont devoir être prises " , ainsi que vient de le déclarer Michael Oren, ambassadeur d'Israël à Washington, les Juifs de la Diaspora, ainsi que leurs amis non-Juifs, ne se sentent pas concernés au plus profond d'eux-mêmes. D'autre part, il existe une bonne cinquantaine de sites Internet juifs et francophones : " Juif.org " arrive au troisième ou quatrième rang après " JSS News " et " Guysen News " en ce qui concerne l'audience. Ce qui s'y débat ne peut donc pas être considéré comme sans intérêt, y compris pour les citoyens israéliens qui désirent " prendre la température " de la Diaspora française sur tel ou tel sujet.
Ensuite, à propos des sentiments de la direction mahdiste iranienne, on peut ajouter deux déclarations, toutes deux faites hier, et par des dirigeants haut placés. A tout seigneur tout honneur : le Guide Suprême, l'ayatollah 'Ali Khamenei a déclaré qu'il était assuré