Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'administration du président américain Barack Obama ne comprend pas les réalités du Moyen Orient, a déclaré mercredi le président de la Knesset, Réouven Rivlin, en période de spéculations sur des failles dans les relations américano-israéliennes.

"Le fait que les démocrates aient enlevé une Jérusalem unifiée comme capitale d'Israël de leur programme est plus inquiétant que la dispute sur l'Iran," a dit Rivlin. "Le changement peut avoir de lourdes conséquences."

Publié plus tôt cette semaine, le nouveau programme démocrate parle de "l'engagement inébranlable envers la sécurité d'Israël" du président américain Barack Obama et décrit l'assistance a la sécurité d'Israël fournie par Obama. Il souligne également que "le président a clairement fait savoir qu'il n'y aura pas de paix durable tant que les préoccupations sécuritaires d'Israël soient respectées," et que "le président Obama continuera d'appuyer les états arabes pour qu'ils tendent la main à Israël."

Selon Rivlin, ceux qui pensent que la division de Jérusalem apportera la paix se trompent, et ne comprennent pas le Moyen Orient. "Une Jérusalem unifiée contribuera à apporter la paix et la stabilité," a-t-il déclaré.

Le président de la Knesset a ajouté que "les rumeurs d'une rupture entre Israël et les Etats-Unis sont fausses," et que les deux pays ont une "compréhension forte et sans ambiguïté" sur l'Iran, dont les ambitions nucléaires menacent non seulement Israël, mais aussi le monde libre.

Le député Uri Ariel (Union Nationale), président du groupe de la Knesset sur Jérusalem, a déclaré mercredi que "finalement, le vrai visage d'Obama est révélé."

Selon Ariel, Obama a déjà agi contre Jérusalem via des intermédiaires et des messagers, mais maintenant ses actions montrent ses intentions. "Il ne faut pas s'inquiéter. Avec ou sans Obama Jérusalem restera unifiée sous souveraineté israélienne pour toujours," a-t-il ajouté.

Le maire de Jérusalem, Nir Barkat, a également déclaré : "le fait que Jérusalem soit la capitale de l'état d'Israël n'est pas un sujet de débat, et son statut n'est pas influencé par les programmes politiques ou des élections de l'étranger," a-t-il dit.