Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, demande à l'ONU de prendre la première étape vers une inondation d'Israël avec des arabes étrangers en suggérant le passage de "réfugiés" syriens à l'autorité palestinienne.

La demande d'Abbas au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rapporté mercredi le site officiel de l'autorité palestinienne.

Son dernier stratagème diplomatique pourrait placer à nouveau Israël dans le rôle du "méchant". Abbas a demandé à Ban "d'aider les réfugiés palestiniens de Syrie qui souffrent de ce conflit sanglant de retourner vivre dans les territoires occupés par l'AP".

Le site WAFA de l'autorité palestinienne dit qu'il y a 450 000 "réfugiés palestiniens" en Syrie dans 10 villages. Le plus important est celui de Yarmouk, où les forces du dictateur syrien Bachar al-Assad ont attaqué la semaine dernière et ont tué plus de 25 personnes. Comme d'autres "camps de réfugiés", les terroristes ont établi une place forte dans Yarmouk.

Si Israël devait refuser de les autoriser à traverser depuis la Syrie, la communauté internationale accuserait probablement le gouvernement d'avoir le sang froid.

Les intentions réelles d'Abbas sont plus susceptibles d'aider les réfugiés arabes syriens à devenir la première "livraison" de 5 millions d'arabes qui devraient, selon lui, venir peupler la Terre d'Israël, et pas seulement en Judée, Samarie et Gaza.

Les arabes en question seraient les descendants d'environ 750 000 personnes qui ont fui Israël pendant les guerres dans lesquelles les nations arabes ont promis qu'ils pourraient retourner en Israël dans un court laps de temps, après l'anéantissement prévu de l'état juif… qu'ils attendent toujours.

Les Nations Unies ne désignent aucune des secondes générations comme des "réfugiés", sauf dans le cas des arabes. Dans tous les autres cas, ceux qui fuient leur pays d'origine sont classés en tant que réfugiés, mais leurs enfants et les générations suivantes sont considérés comme des citoyens du pays où ils vivent.

La distinction spéciale des "réfugiés" arabes laisse sur la table diplomatique une bombe à retardement. Pratiquement tous les secteurs de la société israélienne, y compris la plupart des gauchistes, s'opposent à ouvrir les portes à l'immigration des arabes étrangers, ce qui mettrait fin à Israël en tant qu'état juif indépendamment du fait que l'autorité palestinienne puisse s'imposer comme un pays indépendant.

Les pays arabes qui hébergent ces soi-disant réfugiés ont refusé de leur accorder la citoyenneté, à l'exception d'un petit nombre, provoquant une situation de pauvreté et d'inégalité qui a fourni un terrain fertile pour le terrorisme islamique.