Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'Iran espère que les entretiens avec les six grandes puissances sur son programme nucléaire commenceront bientôt, a déclaré le négociateur en chef de la dictature islamique mercredi lors d'un voyage en Inde.

La semaine dernière, les medias russes ont déclaré que les six puissances mondiales (Etats-Unis, Russie, Chine, Allemagne, Grande Bretagne et France) continuaient de négocier avec la dictature islamique sur une date et un lieu pour les pourparlers.

"Nous avons donné notre proposition à la Russie et ils ont exprimé leur volonté d'une reprise des pourparlers. Nous leur souhaitons la bienvenue," a dit Saeed Jalili, secrétaire du conseil de sécurité nationale iranien.

"Le lieu et le temps… n'ont pas été finalisé, mais nous espérons que ces pourparlers commenceront bientôt," a-t-il déclaré aux journalistes après un discours à New Delhi.

Les six grandes puissances veulent freiner le programme d'enrichissement d'uranium de Téhéran, afin de s'assurer qu'il a n'a pas de but militaire, à travers un mélange de diplomatie et de sanctions. L'Iran continue de démentir les affirmations occidentales qu'il est à la recherche de la bombe nucléaire.

Les puissances ont jusqu'ici échoué, et c'est le moins que l'on puisse dire, à réaliser une percée lors des trois séries de pourparlers depuis avril.

Mais aucune des deux parties n'a voulu rompre totalement le contact, en partie en raison des inquiétudes que cela pourrait conduire à une nouvelle guerre au Moyen Orient si Israël finissait par attaquer celui qui jure sa destruction.

L'Iran enrichit de l'uranium à 20%, une étape dramatique vers le niveau requis pour fabriquer des bombes. L'Iran affirme avoir besoin d'uranium plus enrichit afin de faire fonctionner son réacteur de recherche médicale de Téhéran.

Jalili est le deuxième membre de l'équipe nucléaire iranienne à se rendre en Inde depuis un mois. Les responsables des deux pays ont refusé de dire si oui ou non l'Inde est impliqué dans les discussions pour la reprise des pourparlers.

Plus tard dans la semaine, Jalili doit rencontrer le conseiller à la sécurité nationale indien, avant de se rendre en Afghanistan.