Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les parents des sept filles qui ont été assassinées en 1997 à Naharayim ont tenu leur propre cérémonie de Yom Hazikaron (jour du Souvenir) dimanche devant l'ambassade de Jordanie à Ramat Gan.

Les parents ont tenu la cérémonie en signe de protestation suite à une pétition qui appelle à la libération d'Ahmad Musa Mustafa Daqamseh, le tueur de leurs enfants. La pétition a été signée par 110 membres du parlement jordanien.

Alors que la sirène de Yom Hazikaron raisonnait hier soir à 20h à travers tout le pays, les membres des familles des victimes portaient des pancartes avec les photos de leurs filles, avec une inscription : "le sang des sept filles crie vers nous depuis la terre".

A la fin de la cérémonie, l'ambassadeur de Jordanie, Walid Khaled Obeidat, a invité les parents à l'ambassade. Selon les parents, Obeidat a souligné que le tueur ne serait pas libéré.

La politique de la Jordanie sur la question n'a pas changé depuis le règne du roi Hussein, a dit l'ambassadeur aux parents endeuillés, et le tueur purgera pleinement sa peine.

"Il a laissé chacun d'entre nous exprimer sa douleur," a dit Miri Meiri, mère de Yaala. "Tout le temps il a essayé de nous mettre à l'aise."

Nouri Fatihi, qui a perdu sa fille Sivan, a ajouté : "nous avons eu une dure journée. Tous les souvenirs refont surface, nous continuons à vivre notre douleur. L'ambassadeur a entendu ce que nous avions à dire. Il a été gentil, il a dit qu'ils cherchaient la justice et qu'il ferait de son mieux pour faire passer notre message."