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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientIsraël tente de limiter les dégâts après la décision de l'UEIsraël est officiellement en mode "limitation des dégâts" après que l'Union Européenne a annoncé mardi qu'elle va interdire boycotter toutes les instances israéliennes opérant au-delà de la ligne verte. Le premier ministre Benyamin Netanyahou espère convaincre la chef de la politique étrangère de l'UE, Catherine Ashton, d'empêcher la publication officielle de la décision d'exclure les établissements de tous les accords signés entre l'UE et Israël. Israël fait pression sur les pays européens amis pour exiger une autre discussion sur la décision, dans l'espoir de l'empêcher d'entrer en vigueur. Des responsables israéliens accusent l'Europe de soutenir "l'obstination palestinienne" et de "saboter les efforts de John Kerry." Pendant ce temps, le flanc droit du gouvernement envisage de demander au premier ministre d'abandonner tous les projets de gestes envers l'autorité palestinienne dans le cadre des efforts de Kerry pour relancer les négociations de paix. Plusieurs ministres ont déjà informé Netanyahou que compte tenu de la décision de l'UE, ils envisagent maintenant de lancer une campagne publique contre tout geste envers l'autorité palestinienne avant la reprise des négociations. "Ce qu'a fait l'UE est l'acte d'un éléphant dans un magasin de porcelaine," a déclaré un responsable du Likoud. "Il pose un problème pour Kerry car il durcit la position palestinienne. Jusqu'à présent, la droite a été indulgente envers les gestes de Kerry, et a donné au premier ministre une marge de manœuvre sans se mettre sur son chemin, mais maintenant, il n'y a aucune raison de laisser les palestiniens profiter de tout si les européens vont contre nous de toute manière." La décision de l'UE a des conséquences pour Israël. Elle aura une incidence sur les accords bilatéraux sur les programmes de R&D "Horizon 2020" dans lesquels Israël devait investir quelques 600 millions d'euros, et le financement d'institutions européennes qui permettent aux israéliens de demander diverses subventions. Les ministères des sciences et des affaires étrangères craignent que les instituts de recherche opérant à l'intérieur d'Israël subiront également des répercussions en raison de leurs relations avec les instituts de Judée et Samarie. "Ce qui est boycotté n'est pas exactement clair," a déclaré le ministre des affaires étrangères adjoint, Zeev Elkin. "La prochaine étape serait que les groupes qui demandent un financement devront s'engager à ne pas collaborer avec les établissements de Judée et Samarie. C'est difficilement possible." L'UE exige également que les instituts n'aient aucune extension au-delà de la ligne verte. Mais toutes les banques israéliennes possèdent des succursales au-delà de la ligne verte, par exemple, et l'Université Hébraïque a des dortoirs à French Hill." Articles connexes
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- Cette relance ( mais qui ne convaincrait pas, apparemment, la bande de Ramallah ) est à rapprocher de la récente Directive de l'Union Européenne conditionnant tout accord entre l'UE et Israël, à partir de 2014, à une reconnaissance quasi de jure et en tout cas a priori par rapport à toute négociation des " frontières de 1967 " .
- Elle est, à mon sens, à rapprocher également de la déclaration, hier, je crois, de Mme Catherine Ashton, demandant au gouvernement égyptien, au nom de l'Union Européenne, la libération de Mohamed Morsi ;
- et de la déclaration, aujourd'hui, je crois, d'un autre fonctionnaire de l'UE, Bernardino Leon, demandant que le gouvernement égyptien ouvre un " dialogue " avec les " Frères Musulmans " .
Il me semble que le rapprochement entre ces différents éléments permet de dire qu'après une période de relatif désarroi consécutif à son échec en Syrie et surtout à son échec en Egypte ( rejet massif, par la population, des " Frères Musulmans " ), l'équipe qui définit la politique étrangère de la Maison Blanche est repassée à l'attaque,
en mettant en avant ( comme en Lybie, comme en Syrie ) les chevau-légers européens.
Ce qui est, je crois, particulièrement intéressant est que la contre-attaque se développe simultanément sur deux fronts : l'Egypte ; Israël - tous deux mis sous pression. La " bande noire " qui élabore la politique proche et moyen-orientale du Département d'Etat et de la Maison Blanche n' a donc renoncé à rien : ni à faire, d'une manière ou d'une autre, des " Frères Musulmans " le pivot du pouvoir en Egypte ; ni à imposer à Israël les diktats du lobby arabo-palestinien. La simultanéité de l'offensive en cours depuis quelque jours démontre, à mon sens, le lien fondamental entre ce que j'avais appelé, à l'automne 2010, le " Plan B " du Département d'Etat ( en gros : circonvenir Israël et l'obliger à céder en l'entourant d'un chapelet d'Etats aux mains de l'alliance Washington - " Frères Musulmans " ) et l'objectif profond de cette " bande noire " : réduire Israël, l'obliger à passer sous les Fourches Caudines.
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