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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientYaalon : "ne coopérez plus avec l'UE"En réponse à la décision de l'Union Européenne d'interdire les contrats conclus avec Israël dans les territoires contestés, le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a chargé l'armée israélienne et le coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires de cesser de coopérer avec les représentants de l'UE en Judée Samarie et à Gaza. L'ordre est venu récemment et comprend l'ordre d'arrêter toute aide que l'armée israélienne pourrait donner à des représentants de l'UE travaillant dans des projets d'infrastructure dans les territoires. L'armée israélienne ne peut pas empêcher un fonctionnaire de l'UE de circuler dans et hors des territoires contrôlés par l'autorité palestinienne, mais elle peut les empêcher de quitter ou entrer dans la bande de Gaza depuis Israël, de même qu'elle peut les empêcher de promouvoir des projets. Selon une source de la défense, la décision a été prise dans le but d'envoyer un message clair à l'UE, soulignant que toute tentative de boycotter les actions israélienne au-delà de la ligne verte, "transforme l'union en médiateur partial dans la région, et en tant que tel, elle doit en accepter les conséquences." Yaalon a décidé que le gel de la coopération entre Israël et l'UE inclura la zone C ainsi que le passage entre Israël et Gaza. Dans le reste de la Judée Samarie, la coopération se poursuivra comme d'habitude. Une source sécuritaire a déclaré : "nous ne pouvons pas empêcher quiconque de voyager librement, nous ne pouvons pas geler leurs mouvements, mais à partir de maintenant, ils sont des touristes." Des voix au sein de la droite israélienne ont déjà appelé a couper les liens avec l'UE après sa décision a été confirmée. Le ministre de la défense, qui est responsable de la Judée Samarie, a plutôt décidé de refroidir ces liens. Les nouvelles directives de l'UE ont été signalées la semaine dernière, et selon elle, l'UE ne peut plus financer ou participer à un projet israélienne ou toute activité au-delà de la ligne verte. Les nouvelles directives portent un coup sévère aux initiatives et institutions israéliennes qui tentent d'obtenir des fonds d'états de l'UE.
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- Cette relance ( mais qui ne convaincrait pas, apparemment, la bande de Ramallah ) est à rapprocher de la récente Directive de l'Union Européenne conditionnant tout accord entre l'UE et Israël, à partir de 2014, à une reconnaissance quasi de jure et en tout cas a priori par rapport à toute négociation des " frontières de 1967 " .
- Elle est, à mon sens, à rapprocher également de la déclaration, hier, je crois, de Mme Catherine Ashton, demandant au gouvernement égyptien, au nom de l'Union Européenne, la libération de Mohamed Morsi ;
- et de la déclaration, aujourd'hui, je crois, d'un autre fonctionnaire de l'UE, Bernardino Leon, demandant que le gouvernement égyptien ouvre un " dialogue " avec les " Frères Musulmans " .
Il me semble que le rapprochement entre ces différents éléments permet de dire qu'après une période de relatif désarroi consécutif à son échec en Syrie et surtout à son échec en Egypte ( rejet massif, par la population, des " Frères Musulmans " ), l'équipe qui définit la politique étrangère de la Maison Blanche est repassée à l'attaque,
en mettant en avant ( comme en Lybie, comme en Syrie ) les chevau-légers européens.
Ce qui est, je crois, particulièrement intéressant est que la contre-attaque se développe simultanément sur deux fronts : l'Egypte ; Israël - tous deux mis sous pression. La " bande noire " qui élabore la politique proche et moyen-orientale du Département d'Etat et de la Maison Blanche n' a donc renoncé à rien : ni à faire, d'une manière ou d'une autre, des " Frères Musulmans " le pivot du pouvoir en Egypte ; ni à imposer à Israël les diktats du lobby arabo-palestinien. La simultanéité de l'offensive en cours depuis quelque jours démontre, à mon sens, le lien fondamental entre ce que j'avais appelé, à l'automne 2010, le " Plan B " du Département d'Etat ( en gros : circonvenir Israël et l'obliger à céder en l'entourant d'un chapelet d'Etats aux mains de l'alliance Washington - " Frères Musulmans " ) et l'objectif profond de cette " bande noire " : réduire Israël, l'obliger à passer sous les Fourches Caudines.
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