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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientNetanyahou : "pas de Judée et Samarie ? Pas de contrats avec l'Europe"En réponse aux directives de l'Union Européenne qui interdisent tout contact avec les entreprises israéliennes opérant au-delà de la ligne d'armistice de 1949, le premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré qu'Israël ne signerait aucun contrat avec l'Europe tant que le boycott de ces régions se poursuivra. Netanyahou a tenu jeudi une réunion à ce sujet avec la ministre de la justice, Tzipi Livni, le ministre de l'économie, Naftali Bennett, le ministre des finances, Yair Lapid, le ministre de l'agriculture, Yair Shamir, et le ministre des sciences et des technologies, Yaakov Perry. Suite à la réunion, Netanyahou a déclaré : "Israël ne signera pas d'accords avec l'Union Européenne, pour autant que la directive sur les frontières d'avant 1967 reste en vigueur." Au cours de la discussion, il a été convenu qu'Israël se tournera vers l'UE et cherchera à mieux comprendre les conséquences du boycott. Jérusalem espère que les européens deviendront plus flexibles sur le libellé de la déclaration qu'elle prévoit d'obliger les entreprises israéliennes à signer dans le cadre de futurs accords avec l'Europe. Le ministre adjoint des affaires étrangères, Zeev Elkin (Likoud), a expliqué à la radio de l'armée le raisonnement derrière la décision du gouvernement, en disant : "nous sommes très intéressés à poursuivre cette coopération avec l'Europe, mais nous ne pouvons pas signer certaines nouvelles choses que les européens cherchent à ajouter à ces accords." "Une fois qu'ils insistent sur les frontières d'avant 1967, nous parlons d'une très grande partie de Jérusalem, y compris des entreprises high-tech basées à Jérusalem, y compris de très grandes entreprises. En vertu de la nouvelle méthode d'exploitation proposée par l'Europe, de nombreux organismes israéliens qui n'ont pas été rejetés avant seront maintenant disqualifiés." Des centaines d'experts juridiques en provenance d'Israël et du monde entier ont lancé un appel à la responsable des affaires étrangères de l'UE, Catherine Ashton, d'annuler le plan de l'UE. Les experts notent que la décision n'a pas de base légale, parce que la Judée et la Samarie ne sont pas des territoires occupés au sens juridique du terme. Israël a déjà pris des mesures en réponse au boycott. Le ministre de la défense, Moshé Yaalon, a ordonné au coordinateur des activités gouvernementales en Judée Samarie de refuser toute demande de l'Union Européenne qui se rapporte à ces régions. Articles connexes
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| Membre Juif.org
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- Cette relance ( mais qui ne convaincrait pas, apparemment, la bande de Ramallah ) est à rapprocher de la récente Directive de l'Union Européenne conditionnant tout accord entre l'UE et Israël, à partir de 2014, à une reconnaissance quasi de jure et en tout cas a priori par rapport à toute négociation des " frontières de 1967 " .
- Elle est, à mon sens, à rapprocher également de la déclaration, hier, je crois, de Mme Catherine Ashton, demandant au gouvernement égyptien, au nom de l'Union Européenne, la libération de Mohamed Morsi ;
- et de la déclaration, aujourd'hui, je crois, d'un autre fonctionnaire de l'UE, Bernardino Leon, demandant que le gouvernement égyptien ouvre un " dialogue " avec les " Frères Musulmans " .
Il me semble que le rapprochement entre ces différents éléments permet de dire qu'après une période de relatif désarroi consécutif à son échec en Syrie et surtout à son échec en Egypte ( rejet massif, par la population, des " Frères Musulmans " ), l'équipe qui définit la politique étrangère de la Maison Blanche est repassée à l'attaque,
en mettant en avant ( comme en Lybie, comme en Syrie ) les chevau-légers européens.
Ce qui est, je crois, particulièrement intéressant est que la contre-attaque se développe simultanément sur deux fronts : l'Egypte ; Israël - tous deux mis sous pression. La " bande noire " qui élabore la politique proche et moyen-orientale du Département d'Etat et de la Maison Blanche n' a donc renoncé à rien : ni à faire, d'une manière ou d'une autre, des " Frères Musulmans " le pivot du pouvoir en Egypte ; ni à imposer à Israël les diktats du lobby arabo-palestinien. La simultanéité de l'offensive en cours depuis quelque jours démontre, à mon sens, le lien fondamental entre ce que j'avais appelé, à l'automne 2010, le " Plan B " du Département d'Etat ( en gros : circonvenir Israël et l'obliger à céder en l'entourant d'un chapelet d'Etats aux mains de l'alliance Washington - " Frères Musulmans " ) et l'objectif profond de cette " bande noire " : réduire Israël, l'obliger à passer sous les Fourches Caudines.
La femme à Rachid