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Diplomatie : Israël & le Moyen-OrientEGYPTE. Les Etats-Unis et l'Europe examinent leurs moyens de pressionObama a réuni son équipe rapprochée, tandis qu'une éventuelle suspension partielle des aides européennes est discutée ce mercredi à Bruxelles.
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10 commentaires
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J'espère que, de toutes façons, aucun pays ne vous écoutera !!! la Lybie, la Tunisie, l'Egypte et les autres !!! c'est la pagaille et c'est ....la mort que vous avez semé !!! tous ces pays sont souverains , n'y mettez plus votre nez !!! ou alors, souffrez que l'on en fasse autant dans vos pays respectifs, cessez de vous prendre pour des êtres supérieurs !!! vous n'êtes nullement supérieurs aux autres !!!! vous n'êtes pas le nombril du monde !!!
Am Israël Hay !
En fait - et des déclarations comme celle-ci le montrent - l'Administration Obama espérait sauver sa politique au Proche-Orient ( lancée par le discours de Barack Obama au Caire le 4 juin 2009, et mise en oeuvre à partir de l'automne pour l'essentiel : les " printemps arabes " ) en relançant ce qui avait pu, il y a un an environ, apparaître comme ( et qui l'a peut-être été quelques temps ) un compromis entre l'armée et les " Frères Musulmans " . A l'époque, j'avais pour ma part exprimé ici, sur " Juif.org " , l'idée qu'on n'avait jamais vu se prolonger des situations de double pouvoir : l'un des deux finissait toujours par triompher de l'autre, les exemples classiques ne manquant ni dans les révolutions françaises ( celle de 1789 et celle de 1848 ) ni dans les révolutions russes ( 1905 ; 1917 ). Entre juin et août 2012, l'armée égyptienne perdait ses prérogatives politiques, mais elle conservait intégralement ses très importantes positions économiques sans cesse étendues et renforcées depuis 1952.
C'est, à mon avis, cette solution de compromis que l'Administration Obama a tenté ces dernières semaines ( et tente sans doute encore ) de restaurer - peut-être au prix de certaines concessions politiques qui auraient été imposées, si la mayonnaise américano-qataro-
http://www.spiegel.de/politik/ausland/aegypten-gericht-beschliesst-entlassung-von-mubarak-aus-der-
européenne avait pris, aux " Frères Musulmans " .
Mais voilà : la mayonnaise n'a pas pris. L'armée semble bien décidée ( cf; les déclarations du général Amr au " Monde " ) à lever définitivement l'hypothèque islamiste. Pour quelles raisons l'armée égyptienne n'a-t-elle pas accepté de renouveler le compromis de l'été 2012 ? - On peut avancer plusieurs éléments de réponse qui ne s'excluent pas. D'abord, Mohamed Morsi n'a pas pu faire une Gleichschaltung de l'ampleur de celle que Recep Tayyip Erdogan a imposée à l'armée turque ( le dernier épisode étant la condamnation récente à de très lourdes peines de prison de l'ancien Etat-Major kémaliste et de son chef, le général Ilker Bashbug ). En particulier, le fait même que l'armée égyptienne avait, dans le compromis de l'année dernière, conservé le contrôle de ses positions économiques lui laissait une puissance considérable. D'autre part - et ceci n'est pas sans rapport avec cela - l'armée égyptienne est populaire, à tous les sens du terme. Elle jouit d'une grande popularité - on l'avait vu lors des événements de 2011 et l'on vient de le voir à nouveau lors des dernières semaines. Et elle a des racines populaires : pour l'enfant doué d'un fellah moyen, voire pauvre, l'armée est quasiment le seul moyen de faire carrière, de s'élever dans la société. Outre la carrière militaire proprement dite, le fait que l'armée contrôle des secteurs entiers de l'économie fait qu'elle a la haute main sur l'accès à de nombreux emplois.
Mais il convient sans doute aussi de ne pas négliger l'avidité et les appétits tous azimuths de l' " Ikhwan " , le caractères envahissant ( et brutal ) de ses milices et, last but not least, le fait qu'elle suscitait une hostilité croissante de la part de groupes de plus en plus importants de la population : une véritable réaction de rejet. Or, ceci veut dire que, tôt ou tard, l'armée risquait de se trouver, devant un mouvement populaire qui grossissait et se radicalisait de jour en jour, placée en position éventuelle d'ultime recours du pouvoir contre la rue : entre avoir à tirer quelque jour sur le peuple - dont une grosse partie de ses cadres est issue - et déboulonner Mohamed Morsi, elle a choisi le deuxième terme de l'alternative.
Il n'est pas certain que les " Think Tanks " qui élaborent la politique proche-orientale de Washington aient pris l'exacte mesure de ces différents facteurs.Et l'on voit bien qu'à lheure actuelle eiste un certain flottement dans la politique de l'Administration Obama : un jour on menace ( et l'on tente, grâce au concours de certains Républicains : Rand Paul, John McCain ) de sucrer à l'Egypte les aides financières américaines ; un autre jour, on n'assure qu'il n'en est pas question ... On pourrait faire le rapprochement avec les louvoiements de la France : tandis que Laurent El-Qatari demeure fidèle à ses mentors de Doha ( mais le Qatar est aussi en train d'hésiter, comme en témoigne la livraison récente de gaz à l'Egypte ),
François Hollande reçoit le prince Séoud Al-Fayçal, ministre des Affaires étrangères de Ryad et donne à celui-ci l'occasion de faire une déclaration de soutien au général Al-Sissi.
Pour en revenir au début de mon commentaire ( post de 15 : 05 ), je dirai que ce qui est en cause, c'est la politique mise en oeuvre et suivie au Proche-Orient depuis bientôt trois ans par Washington. On lit, dans l' article du " Nouvel Observateur " qui fait le titre de ce fil de discussion - " EGYPTE - Les Etats-Unis et l'Europe examinent leurs moyens de pression " - , une référence à " un haut responsable de la Maison Blanche " qui " expliquait sous couvert d'anonymat que c'était la politique américaine tout entière vis-à-vis de l'Egypte qui était en cours d'examen, pas simplement la question de l'aide à ce pays " . Les Etats-Unis auraient peut-être même intérêt à élargir cette mise en examen à l'ensemble de la politique suivie, depuis 2009, à l'égard du monde musulman.
Dans l'éditorial qu'il donnait hier au principal quotidien italien, le " Corriere della Sera " , sous le titre " Egypte : la politique extérieure d'Obama est un désastre " , Angelo Panebianco dit que " Le désastre égyptien est tel que même les observateurs européens les mieux disposés à l'égard de Barack Obama prennent acte de l'inconsistance de sa politique extérieure " . [ Angelo Panebianco est cependant optimiste quant aux journalistes français, dont aucun, ce jour, n'ose, semble-t-il, de mise en question aussi
nette - Mais, quoiqu'il ne souffle mot de cette incapacité de la presse française, Angelo Panebianco en indique cependant la raison, qui vaut aussi pour d'autres en Europe : " Il y a " , dit-il, " un rapport entre les échecs internationaux dObama et la popularité dont il a joui pendant longtemps en Europe. Il plaisait en fait à tant d'Européens surtout parce qu'ils l'imaginaient comme le possible liquidateur de l' " empire américain " ... : tout est dit ]
Angelo Panebianco dit qu' " il sera diificile [ aux historiens futurs ] de nier que l'action internationale d'Obama ait été un échec " ; et, de manière très intéressante, il relie cet échec au " tant loué discours du Caire ( 2009 ) " , dans lequel se trouvaient, fit-il, " non seulement les racines des récentes erreurs américaines au Moyen Orient, mais aussi les raisons d'un échec plus général " . Angelo Panebianco énumère les échecs proche et moyen orientaux ( Irak, Iran, Afghanistan, Lybie, Syrie ), insiste encore sur le fait qu'en Egypte " l'incapacité diplomatique américaine a atteint des niveaux maximum " et dit que l'Amérique est devenue un pays à qui l'on ne peut plus faire confiance.
Angelo Panebianco ajoute que " l'état actuel des rapports avec la Russie de Poutine suffit à démontrer à quel point la politique [ d'Obama ]a été velléitaire et inconsistante " .
Je me suis permis de citer longuement cet édito du premier quotidien d'Italie d'abord parce qu'il contraste, par sa lucidité et par sa fermeté,
avec la pusillanimité d'une bonne partie de la presse française ; ensuite parce qu'il donne la mesure de l'échec de l'Administration Obama. L'ampleur de de cet échec est telle, et sur tous les théâtres, elle contraste tellement avec les ambitions affichées en 2009, elle rend à ce point ridicule l'attribution par anticipation à Barack Obama du Prix Nobel de la paix, qu'on est en droit de se demander si, aux Etats-Unis mêmes, il sera possible encore longtemps de la dissimuler.
Pour repasser sur le terrain du Proche-Orient, je me demanden jusqu'à quel point Binyamin Netanyahu a encore intérêt, même dans la perspective d'un affrontement militaire ouvert avec l'Iran, à s'accrocher à un politicien, Obama, dont le discrédit en matière de politique internationale fait de plus en plus une planche pourrie.
Merci au "coup de gueule" de Claude-086. Bien d'accord , et ras-le-bol des "donneurs de leçons" qui feraient mieux de balayer devant les portes des gourbis que sont devenus leurs pays respectifs envahis par des sauvages.
Et merci également à Edmond_002, pour son long et fort intéressant commentaire, toujours dans le vrai.
AM ISRAEL HAY