Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou rencontrera le président américain Barack Obama à Washington le 30 septembre, a dit le premier ministre à son cabinet ministériel mardi. Les discussions porteront sur l'arrêt des ambitions nucléaires de l'Iran.

"L'arrêt du programme nucléaire iranien nécessite quatre étapes," a dit Netanyahou à la réunion de ses ministres, reportée de deux jours en raison des cérémonies commémoratives de la guerre de Kippour dimanche. "Un, arrêter tout enrichissement d'uranium, Deux, retirer tout l'uranium enrichi. Trois, fermer Qom. Quatre, arrêter la piste du plutonium."

Netanyahou a dit à ses ministres que seule une combinaison de ces quatre étapes constituerait vraiment un terme au programme nucléaire. Et tant que ces quatre mesures ne sont pas mises en œuvre, les sanctions contre l'Iran doivent se renforcer, et certainement pas diminuer, a-t-il souligné.

Ces commentaires interviennent alors que certains signes apparaissent que le monde pourrait être disposé à alléger les sanctions si les iraniens donnent des gestes de bonne volonté.

Netanyahou parlera également à l'assemblée générale de l'ONU, maintenant prévue pour le 1er octobre. Obama et Netanyahou se sont rencontré pour la dernière fois à Jérusalem en mars, et ont été en contact téléphonique fréquent au cours des dernières semaines, tout au long de la crise en Syrie.

Dans une référence à cette crise, Netanyahou a déclaré que les récents événements ont confirmé un certain nombre d'hypothèses fondamentales d'Israël. Premièrement, un état voyou qui s'armes avec des armes de destruction massive va en dernière analyse les utiliser. Deuxièmement, une menace militaire crédible peut rendre les efforts diplomatiques possibles pour mettre fin à ce type d'armement, et, troisièmement, Israël doit continuer à rester fort et prêt à se défendre par lui-même contre toute menace possible.

Répétant un mantra qu'il a utilisé lors d'une réunion du cabinet le 25 août, immédiatement après l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, Netanyahou a une nouvelle fois invoqué l'adage de Hillel : "si je ne suis pas pour moi, qui le sera ?"