Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

John Kerry a proposé des idées et des programmes visant à encourager Israël et l'autorité palestinienne à conclure un accord sur la statut final, et les politiciens israéliens de gauche et de droite débattent si Israël peut faire confiance au chef de l'AP Mahmoud Abbas, pour ne pas mentionner le Hamas, dans un échange de "territoires contre la paix".

Mais l'OLP, le corps politique et anciennement (?) terroriste dirigé par Abbas, reste catégoriquement opposé à tout ce qui représenterait moins que la destruction de l'état juif comme prix pour un "accord de paix". Au cours des dernières célébrations célébrant le 26e anniversaire du début de l'intifada, l'OLP a publié une déclaration dans laquelle elle dit qu'elle ne reviendrait pas sur l'une de ses exigences de base pour conclure un accord avec Israël : un retrait total d'Israël de tous les territoires libérés en 1967, l'établissement de Jérusalem comme capitale d'un futur état palestinien, et le retour complet dans leurs "foyers d'origine" des familles qui ont fui Israël quand l'état juif a été créé en 1948.

Un tel "retour des réfugiés" inonderait ce qui reste d'Israël avec des millions d'arabes, ce qui détruirait le caractère juif et démocratique de l'état, le transformant en un état qui à l'image des autres états de la région serait probablement ravagé par des conflits et la guerre civile.

L'OLP a ajouté qu'elle s'opposera également à tout accord temporaire, qui "légitime l'occupation", et permettrait une présence juive en Judée et Samarie.

Dans la déclaration, l'OLP a également salué l'intifada, disant qu'elle avait unifié les terroristes du Hamas et de l'OLP dans une cause commune.

Le groupe terroriste Hamas a également déclaré être opposé à tout accord temporaire avec Israël. Sur sa page Facebook, un des plus importants terroristes du Hamas, Musa Abou Marzouk, a écrit que le Hamas ne ferait jamais rien, même de manière implicite, qui indiquerait qu'il existe une telle chose comme un "état d'Israël", notamment en signant un accord, permanent ou temporaire, avec lui.

"Le Hamas n'acceptera jamais les résultats des négociations actuellement en cours et il luttera contre tout accord sécuritaire entre Israël et l'autorité palestinienne," a-t-il ajouté.

La situation, pourtant claire, devrait ouvrir les yeux de la communauté internationale et même d'Israël : d'un côté vous avez la bande de Gaza dirigée par un groupe terroriste islamiste que ne demande rien de mois que le génocide de tous les juifs présents sur la terre d'Israël, de l'autre, vous avez Abbas, un dictateur (son mandant a pris fin il y a plus de deux ans), qui refuse toute concession dans ce qu'il appelle des discussions, et qui a pour but la disparition d'Israël en tant qu'état juif, pour le transformer en un état arabe qui de fait, persécutera la population juive et chrétienne. Et on nous demande de faire la paix avec ces sauvages…