Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Téhéran a annoncé dimanche qu'il continuera à discuter avec les "puissances" mondiales sur son programme nucléaire controversé malgré une décision américain de mettre sur liste noire une liste d'entreprises iraniennes qui évitent les sanctions.

"Nous poursuivrons les négociations sérieusement, et bien entendu, nous donnerons une réponse réfléchie, intelligente, et appropriée à tout geste considéré comme inapproprié et non constructif," a déclaré le ministre des affaires étrangères de la dictature islamique, Mohammad Javad Zarif, sur sa page Facebook.

Et cela malgré le fat que "les américains ont fait des gestes inappropriés auxquels nous avons donné une réponse appropriée en tenant compte de tous les aspects de la question."

"Les négociations et parvenir à un résultats sont une tâche difficile, et auront certainement beaucoup de hauts et de bas. Nous avons prédit cela depuis le début."

Les Etats-Unis ont mis sur liste noire une douzaine d'entreprises et de particuliers jeudi pour s'être soustraits aux sanctions imposées à l'Iran.

De hauts responsables américains ont fait valoir que le geste a été pris en vertu d'un régime de sanctions existant qui avait forcé Téhéran à des négociations qui ont abouti à un accord provisoire en vertu duquel il a convenu le mois dernier de geler une partie de son programme nucléaire.

Les mesures, qui ont irrité l'Iran et poussé son équipe de négociation à se retirer des pourparlers de Vienne, ont suscité de vives critiques dans la dictature islamique.

Mais Zarif a promis de répondre aux critiques intérieures qui ont utilisé son "silence nécessaire" pour exprimer leur mécontentement sur l'accord nucléaire conclu avec le P5+1 a Genève le 24 novembre.

"Certains de mes amis ne sont pas heureux avec le programme d'action commun de Genève et ont déjà annoncé sa mort prématurée, ce qui est plus l'expression de leur désir que de la réalité," a-t-il dit sur Facebook.

"L'équipe de négociation a une responsabilité plus importante… et est prête à garder le silence contre les accusations injustes et inéquitables pour le bien des intérêts nationaux, mais répondra à toutes les critiques et les ambiguïtés au bon moment."

Selon l'accord intérimaire conclu à Genève, l'Iran a accepté de geler une partie de son programme nucléaire suspect en échange d'un certain soulagement des sanctions occidentales, alors qu'un accord global est négocié pour dissiper les soupçons que la dictature islamique cherche une capacité d'armement nucléaire.

Les Etats-Unis ont également convenu de s'abstenir de lancer de nouvelles sanctions contre l'Iran.

Des hauts responsables de l'administration américaine ont fait valoir que la liste noire a été réalisée dans le cadre du régime de sanctions existant et ne constitue pas de nouvelles mesures.