Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

"C'est un jour de joie pour notre peuple," a déclaré le dictateur de l'autorité palestinienne lundi soir.

Ces commentaires ont été faits alors qu'Abbas saluait personnellement ce que les palestiniens ont de plus précieux, l'arrivée de 18 terroristes libérés par Israël vers les zones occupées par l'autorité palestinienne en Judée Samarie dans le cadre d'un geste (…) envers l'AP. En effet, Israël est connu pour ses start-up, nos voisins arabes pour leurs terroristes, et ils les aiment et le montrent.

Abbas et d'autres responsables de l'AP ont cordialement serré les mains de chacun des 18 terroristes qui sont arrivés à Ramallah suite à leur libération.

"Aujourd'hui est un jour de joie pour notre peuple, nos familles et nos terroristes héros qui ont obtenu la liberté," a déclaré Abbas, ajoutant : "nous promettons que ce n'est pas la dernière fois que des terroristes seront libérés."

Le chef de l'AP, actuellement engagé dans des "pourparlers de paix" avec Israël, a également déclaré qu'il n'y "aura aucun accord définitif avec Israël jusqu'à ce que tous les terroristes soient libérés."

Abbas a également fait référence à l'approbation dimanche par un comité ministériel israélien d'un projet de loi qui annexera la vallée du Jourdain et la placera sous souveraineté israélienne complète.

"La vallée du Jourdain est notre terre et le restera. C'est une ligne rouge pour nous," a déclaré Abbas.

Les 18 terroristes qui sont arrivés à Ramallah font partie d'un groupe de 26 terroristes libérés par Israël lundi soir.

Trois des 26 terroristes ont été transférés à Gaza. Les cinq autres ont été emmenés à l'Est de Jérusalem, où ils résident, bien qu'ils ne soient pas citoyens israéliens.

La libération a été autorisée après que la cour suprême ait rejeté une requête de dernière minute déposée par les familles dont les proches ont été tués dans les attaques terroristes perpétrées par les prisonniers libérés.

Comme lors des appels précédents, la cour suprême a déclaré qu'il "n'y a pas de raison pour nous d'intervenir dans un tel processus, car ce sont des décisions politiques." L'appel demandait également à la cour suprême de tenir compte du fait que cinq des terroristes devaient être libérés à Jérusalem, mais la cour a dit que ce n'était pas un motif suffisant pour prévenir l'annulation des libérations.

Alors que les terroristes étaient libérés, le secrétaire d'état américain John Kerry a exprimé sa "satisfaction" qu'Israël accepte de libérer des terroristes qui ont assassiné des israéliens.

"L'engagement du gouvernement israélien à libérer des terroristes palestiniens a aidé à la reprise… et à la continuation des négociations sur le statut final, et nous croyons que c'est un pas en avant dans le processus global," a déclaré la porte parole adjointe du département d'état, Marie Harf.

Cette libération est intervenue sur fond d'accusations par un responsable israélien que Kerry avait "trompé" Israël en ce qui concerne la libération des terroristes.

Le responsable, qui a demandé à garder l'anonymat, a déclaré lundi soir à la deuxième chaîne de télévision que le premier ministre Benyamin Netanyahou a clairement fait savoir que le prochain lot de 26 terroristes qu'Israël libèrera ne comprendra pas d'arabes israéliens, contrairement à la demande de l'AP.

Le responsable a déclaré que lors des négociations initiales entre Netanyahou et Kerry, avant la reprise des pourparlers, Netanyahou a accepté de libérer 82 terroristes en plusieurs lots, aucun d'entre eux des arabes israéliens.

Par la suite, le même responsable a dit à la deuxième chaîne que Kerry et le dictateur de l'AP Mahmoud Abbas se sont entretenu, et qu'Abbas a demandé la libération de 104 terroristes, y compris des arabes israéliens. La tromperie de Kerry était qu'au lieu de dire qu'Israël avait accepté de libérer seulement 82 terroristes, il est ensuite retourné chez Netanyahou pour le convaincre de changer sa position.