Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Dans une interview donnée dimanche à Aroutz Sheva, une source de haut rang au sein du bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré sous couvert d'anonymat que le premier ministre a déclaré à Davos la semaine dernière : "je n'ai pas l'intention d'évacuer des implantations ou de déraciner un seul israélien," voulant dire "pas seulement les implantations et les israéliens dans la vallée du Jourdain, mais n'importe quelle implantation ou israélien."

Ces clarifications représentent une confirmation officielle de l'inclusion par Netanyahou de toutes les implantations existantes en Judée Samarie et Jérusalem Est, dans toute future carte d'Israël.

Alors que le premier ministre a répondu à une question spécifique concernant la vallée du Jourdain à Davos, de nombreux organes de presse avaient conclu à tort que le premier ministre Benyamin Netanyahou avait limité sa réponse aux seules communautés juives israéliennes de la vallée du Jourdain.

La question de la vallée du Jourdain est devenue un point de discorde dans les négociations entre Israël et l'autorité palestinienne, qui insiste pour avoir le contrôle de la vallée du Jourdain, ainsi que de toutes les terres qui étaient sous contrôle jordanien entre 1948 et 1967. Les experts israéliens ont mis en garde que la région est stratégiquement critique pour la sécurité d'Israël.

Des récents rapports indiquent que le secrétaire d'état américain John Kerry pousserait à ce que les parties (Israël d'un côté, l'AP dirigée par le dictateur Abbas de l'autre) s'entendent sur un accord qui implique une transition lente, de patrouilles de Tsahal dans la région à des patrouilles des "forces de l'AP", avec une présence internationale. Des drones de Tsahal seraient également déployés dans la zone, comme moyen de recueillir des informations sur les activités terroristes plus que probables. Israël aurait rejeté cette idée, expliquant que les drones ne sont pas un substitut approprié à la présence de troupes israéliennes dans la région.