Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'autorité palestinienne a rejeté la proposition d'Israël de prolonger les négociations de "paix" au-delà du 29 avril, en disant qu'elle était apparentée à un "chantage", a déclaré un responsable de Ramallah lundi.

"Israël pratique une politique de chantage et lie son accord à libérer le quatrième lot de terroristes à l'acceptation par l'AP de prolonger les négociations," a revendiqué le responsable, suite à une réunion de fin de soirée à Jérusalem entre les deux équipes de négociation.

Ses remarques ont été faites alors que le secrétaire d'état américain John Kerry se dirigeait vers Israël depuis Paris dans le but de prévenir l'effondrement des pourparlers.

Israël a refusé de libérer le quatrième lot de terroristes arabes ce week-end, après que le négociateur en chef de l'AP, Saeb Erekat, a indiqué que le dictateur Mahmoud Abbas ne restait seulement dans les négociations pour voir plus de terroristes remis en liberté.

L'autorité palestinienne, quant à elle, a lancé son propre ultimatum, disant qu'à moins que les terroristes ne soient libérés, elle ne discuterait même pas d'une éventuelle extension des pourparlers de paix, mais Israël refuse de libérer les terroristes en question sans l'engagement préalable des palestiniens à continuer les pourparlers au-delà du 29 avril.

"Israël a fait une proposition qui a été refusée par les palestiniens," a déclaré un responsable de l'AP à l'AFP, décrivant la proposition comme "faible".

En échange de l'accord de l'autorité palestinienne de poursuivre les pourparlers, Israël avait offert de libérer le quatrième lot de terroristes, et d'en libérer 420 autres, selon la source. Le ministre de l'économie Naftali Bennett a déjà répondu à ce rapport en promettant qu'il ne laisserait pas faire d'autres libérations d'assassins.

Mais l'autorité palestinienne a protesté après avoir découvert que l'accord ne comprendrait pas la libération de la plupart des pires terroristes qu'elle espère voir revenir chez elle, y compris les chefs terroristes Marwan Barghouti et Ahmad Saadat.

L'AP a également critiqué la proposition pour ne pas inclure plusieurs de ses conditions préalables de dernière minute exigées au cours du dernier mois.

"La proposition israélienne comprend un gel partiel de la construction en Judée Samarie, mais exclut Jérusalem-Est, et comprendrait la continuation de la construction dans les zones où des offres ont déjà été publiées," s'est plaint un responsable de l'AP à l'AFP.

Donc en fait, les éternelles conditions préalables, de plus en plus nombreuses au fur et a mesure que se poursuivent les "négociations", sont les seules choses concrètes mises sur la table par l'AP, qui met bien entendu l'accent sur la libération d'un maximum de terroristes, la seule motivation d'Abbas, selon ses proches, à poursuivre ces simulacres de négociations de paix ayant pour médiateur l'Amérique au main d'une série de benêts incapables ou volontairement dangereux.

L'autorité palestinienne a déjà officiellement refusé de reconnaître Israël comme état juif tout au long des négociations, affirmant que "les états arabes ne reconnaîtront jamais un état juif."

En outre, le dictateur de l'AP aurait seulement accepté de prolonger les négociations si Israël permet un "droit au retour" pour les arabes, le libération des chefs terroristes et un retrait de Judée et Samarie.

Abbas a déclaré a plusieurs reprises que si toutes ses conditions ne sont pas remplies, il n'y aura pas de paix avec Israël.

Quand est-ce que nous déciderons enfin de couper l'électricité à ce singe sanguinaire et négationniste qui est final est bien pire pour "son peuple" que pour Israël ?