Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les palestiniens répètent le même schéma utilisé dans le passé en se rétractant à la dernière minute avant qu'un accord est sur le point d'être signé, a déclaré dimanche le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman à des ambassadeurs étrangers.

"Ce qui s'est passé la semaine dernière, c'est que nous étions très près de réaliser un accord avec les palestiniens," a déclaré Lieberman, se referant à l'accord qui incluait la libération de Jonathan Pollard, conçu pour maintenir le cours des négociations après la date limite du 29 avril. "C'était très compliqué, après huit mois, après de réels efforts et notre volonté d'aller de l'avant, tout à coup les palestiniens ont demandé à faire partie de 15 organismes différents des Nations Unies."

Lieberman a comparé le geste palestinien a Yasser Arafat qui rechignait à la dernière minute à Camp David en 2000 à signer un accord avec le premier ministre d'alors, Ehoud Barak, et le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui a fait de même après la conférence d'Annapolis, ne signant pas l'accord avec le premier ministre Ehoud Olmert en 2008.

Et après chacun de ces cas dans le passé, a dit Lieberman, faisant allusion à ce qui était susceptible de se produire cette fois, "certains dirigeants et pays n'ont pas blâmé les palestiniens pour avoir saboté un accord. Après un certain temps, ils ont commencé à accuser Israël et placer la pression sur nous."

Le secrétaire d'état américain John Kerry a, la semaine dernière, lors de son témoignage devant le comité des relations étrangères du Sénat, semblé placer le fardeau de la responsabilité de l'échec des négociations sur Israël, bien qu'après son porte-parole ait déclaré qu'il ne blâmait pas une partie ou l'autre en particulier.

Lieberman, qui a permis à la presse d'écouter son discours d'ouverture devant les ambassadeurs, mais pas leurs questions et ses réponses, a déclaré que la signature des accords de paix avec l'Egypte et la Jordanie, ainsi que la signature des accords d'Oslo et le retrait de la bande de Gaza, montrent qu'Israël a prouvé sa "volonté de parvenir à un accord final" avec les palestiniens, et ne faisait pas figuration.

"Nous sommes prêts à discuter et négocier, mais n'accepterons pas de mesures unilatérales," a-t-il dit.