Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a parlé des tentatives de raviver les "pourparlers de paix" avec l'autorité palestinienne mercredi, lors d'une réunion avec le ministre autrichien des affaires étrangères, Sebastian Kurz.

"Vous venez à un moment important," a-t-il dit à Kurz. "Nous essayons de relancer les négociations avec les palestiniens."

"Chaque fois que nous arrivons à ce point, (le dictateur de l'AP Mahmoud) Abbas empile une condition supplémentaire a laquelle il sait qu'Israël ne peut pas donner de réponse positive," a-t-il expliqué. "Ainsi, au lieu d'aller vers la paix avec Israël, il se dirige vers la paix avec le (groupe terroriste) Hamas."

"Il doit choisir," a dit Netanyahou. "Veut-il la paix avec le Hamas ou la paix avec Israël ? Vous pouvez avoir l'un mais pas l'autre. J'espère qu'il choisira la paix, mais jusqu'à présent, il ne l'a pas fait."

Après avoir torpillé les "pourparlers de paix" en signant 15 conventions internationales, menaçant de dissoudre l'autorité palestinienne, et se rapprochant du Hamas pour un pacte d'unité, Abbas a réitéré mardi plus de demandes à Israël, insistant cette fois sur un gel de la construction juive de trois mois en Judée Samarie avant de reprendre les pourparlers.

Le geste a suscité l'indignation chez plusieurs ministres, y compris le vice-ministre Ofir Akunis, qui a déclaré : "Abbas est un Arafat déguisé."

"La direction palestinienne sous Abbas vient de changer son ton et non son essence," a-t-il dit. "Sous des mots enduits de miel et la diplomatie se cache un leader extrémiste qui n'est pas intéressé par la paix ou un accord, mais plutôt par l'extorsion sans fin de libérations de terroristes, de concessions et de retraits de la part d'Israël,… comme condition pour avoir des 'pourparlers de paix'."