Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le secrétaire d'état américain John Kerry n'a pas pour l'instant renoncé aux pourparlers de paix, et a l'intention de poursuivre ses efforts après une "pause" de plusieurs mois, ont déclaré ses assistants.

Un des assistants de Kerry a prédit qu'après un coup de pouce politique intérieur initial, les deux parties seront forcées de retourner à la table des négociations à cause de la nécessité à long terme pour une solution à deux états.

"C'est une question de temps avant qu'ils reviennent tous," a prédit le collaborateur,"et veulent avoir des négociations."

Mais des mesures unilatérales prises par les deux parties peuvent rendre plus difficile le retour à la table des "négociations".

Alors que le premier ministre Benyamin Netanyahou reporterait des plans pour plus de constructions juives en Judée Samarie, comme démarche stratégique pour empêcher l'opinion publique internationale de pencher en faveur des "palestiniens", comme si ce n'était pas déjà fait, le gouvernement israélien a décidé d'imposer une série de sanctions contre l'autorité palestinienne.

Mahmoud Abbas, quant à lui, a signé un accord de réconciliation avec le groupe terroriste génocidaire Hamas, qui prévoit la formation d'un gouvernement d'union, et a préparé ses demandes d'appartenance à d'autres organismes internationaux, conventions et traités.

Netanyahou a clairement fait savoir qu'Israël ne négocierait jamais avec un gouvernement qui soutient le Hamas, une organisation terroriste islamiste appelant à la destruction d'Israël.

Kerry, pour sa part, a quitté Washington mardi soir pour un voyage d'une semaine en Afrique. Un de ses collaborateurs a dit qu'il montrait une "patience stratégique" quand il s'agit du Moyen Orient, et est "très serein et optimiste quant à tout cela."