Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'église catholique romaine demande à Israël de prendre des mesures après qu'un graffiti en hébreu disant "mort aux arabes et aux chrétiens et à tous les ennemis d'Israël" ait été écrit sur une église de Jérusalem.

"Simple coïncidence ?" demande une déclaration du patriarcat latin de Jérusalem, notant que le graffiti a été peint sur une propriété détenue par le Vatican, quelques semaines avant l'arrivée du pape en Israël.

"Les évêques sont très préoccupés par le manque de sécurité et le manque de réactivité du secteur politique, et craignent une escalade de la violence," dit la déclaration, notant qu'il "n'y a eu aucun geste de solidarité ou de condamnation" de la part du monde politique israélien. "Nous nous sentons ni en sécurité, ni protégés."

Les dirigeants de l'église en Israël envisagent de rappeler aux monde politique et sécuritaire "leurs responsabilités", selon le communiqué.

La déclaration est en parfait accord avec les discussions actuelles tenues dans les medias gauchistes et par les politiciens gauchistes israéliens, qui minimisent les attaques terroristes arabes quotidiennes, allant des jets de pierres ou de bombes incendiaires à des meurtres odieux, et mettent en avant les faits de certains nationalistes juifs, qui ne sont pas allés plus loin que quelques graffitis et, dans certains cas, d'actes de vandalisme au cours des dernières années.

Le pape devrait se rendre en Israël le 25 mai. "Les mesures de sécurité sont prises pour cette importante visite du pape, les unités suivent des formations et il y a des liens entre les services de sécurité d'ici et ceux du Vatican," a déclaré le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld.

"Nous faisons tout pour empêcher tout incident que ce soit, à n'importe quel niveau, que ce soit criminel ou terroriste entre toutes les communautés."

Ces déclarations du Vatican sont d'un goût particulièrement douteux, l'église étant non seulement responsable de la mort de millions de juifs persécutés par elle au cours des deux derniers millénaires, mais qui plus est, l'église est suffisamment malhonnête pour ne pas condamner la haine bien réelle et le véritable nettoyage ethnique à l'encontre des communautés chrétiennes non seulement dans le monde arabe, mais aussi dans les territoires contrôlés par l'autorité palestinienne.

L'église serait donc encore et toujours antisémite ? Condamner ouvertement le graffiti d'un individu isolé, parce que probablement juif (bien que cela reste à prouver), et ignorer le quasi génocide des chrétiens du monde arabe, c'est ou de l'antisémitisme clair, ou alors une forme de lâcheté qu'il serait également temps de dénoncer… au moins pour le salut des chrétiens encore en vie dans le monde arabe et musulman.