Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Yasser Abd Rabbo, un responsable de l'OLP, a déclaré mardi que toutes les factions palestiniennes étaient prêtes à annoncer un cessez-le-feu unilatéral de 72 heures dans les combats entre Israël et les groupes terroristes de la bande de Gaza.

Selon Rabbo, l'annonce a été faite avec le consentement du Hamas.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Ramallah, Rabbo a déclaré que l'initiative pour une halte de trois jours dans les combats était basée sur une proposition de l'envoyé spécial de l'ONU au Moyen Orient, Robert Serry.

Cependant, le porte-parole du Hamas a nié ces rapports, et a dit que le groupe terroriste n'était pas d'accord avec cette annonce, et qu'un cessez-le-feu ne peut exister lorsque les forces israéliennes sont à l'intérieur de Gaza.

Israël n'a pas répondu immédiatement aux remarques.

Plus tôt mardi, Al-Arabia a rapporté qu'une délégation composée de différentes factions (groupes terroristes) palestiniennes était arrivée au Caire pour des entretiens sur une initiative égyptienne de cessez-le-feu proposée il y a deux semaines pour mettre fin aux combats entre le Hamas et Israël.

La délégation, dont des représentants de l'autorité palestinienne, du Hamas et du Djihad Islamique, était prévue de rencontrer des responsables égyptiens pour discuter du projet de trêve, que le Hamas et le Djihad Islamique avaient précédemment rejetés, et qu'Israël avait accepté.

Parmi les membres de la délégation étaient Azzam al-Ahmad, du Fatah, Moussa Abou Marzouk, du Hamas, et Ziyad Nahal, du Djihad Islamique.

Israël avait brièvement cessé ses frappes à Gaza après avoir accepté la proposition de trêve égyptienne le 15 juillet, mais a repris ses attaques le lendemain, alors que les groupes terroristes de la bande de Gaza avaient continué à pilonner Israël de salves de roquettes.

Le Hamas a rejeté les efforts égyptiens pour mettre fin aux combats, en disant que tout accord doit inclure la fin du blocus de l'enclave côtière et un réengagement à un cessez-le-feu conclu après l'opération Pilier de Défense en 2012.

L'Egypte a déjà dit qu'elle n'a pas l'intention de réviser la proposition de cessez-le-feu, tandis que le Hamas a souligné qu'il n'a pas l'intention de changer ses conditions pour une trêve.