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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Israël et les Etats-Unis : « Je t’aime, moi non plus » ?

Alors que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur mardi dernier, la question s’est immédiatement posée de savoir qui avait gagné ce conflit de 50 jours.

Trouver un gagnant peut s’avérer difficile, mais trouver certains des perdants, l’est moins. Avec les victimes des deux côtés, c’est la relation israélo-américaine qu’on peut considérer comme le grand perdant de ce conflit.

13 commentaires
La méfiance d'Israël vis à vis des USA est largement justifiée par les bévues de son président
qui est incapable de soutenir l'allier le plus sérieux des américains au Moyen Orient.
Lorsque l'on a vu comment Obama à la dernière minute a refusé de bombarder l'armée syrienne
et sa lâcheté a été payé cache par la perte tout de suite après de la Crimée et bientôt, la création
d'un état pro russe en Ukraine est la démonstration que les USA dirigé par Obama ne fait plus
peur à personne.
La perte de crédibilité d'Obama rebondit sur Israël qui doute sérieusement de pouvoir compter
sur " un ami " qui tourne facilement le dos comme au temps de Carter vis à vis du Shah d'Iran.
On connaît la suite !
Qu'en penses tu Raymond ?
Envoyé par Yvan_001 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 20:57
Cher Yvan, je ne peux pas te dire ce qu'en pense Raymond, mais j'ai une petite idée de ce qu'en pense Edmond ! Clin d'oeil Clin d'oeil
Le peuple américain n'est pas hostile à Israël. Le taux d'approbation d'Israël monte à 72 % ( les " Palestiniens " et l'Iran n'obtiennent chacun que 19 % ). Et même les opérations récentes à Gaza ont été - malgré tout le battage fait par la grande presse " liberal " de la côte Est ( le " New York Times " , ouvertement pro-'Hamas ) - approuvées par l'opinion publique à 56 % . Le Congrès est massivement pro-israélien : il a approuvé, à la quasi-unanimité, l'attribution à Israël d'une aide de plus de 220 millions de dollars pour le système " Kippat barzel " ( Israël a dépensé pour ce système quelque chose comme 60 millions de dollars au cours de l'opération " Tzuk Eitan " ).
Mais Barack Hussein Obama est un ennemi déterminé d'Israël, ce qui n'a rien d'étonnant de la part d'un ami du révérend antisémite Jeremiah Wright, proche de Louis Farrakhan.
Il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour me faire dire que, dans l'ensemble de la politique extérieure fort brouillonne de Barack Obama, il existe UNE, ET UNE SEULE, constante : l'hostilité sourde ( sourde, parce que le peuple américain est, dans sa masse, pro-israélien ) mais résolue à Israël. Et que c'est cette constante qui se trouve au fond ou derrière toute la politique d'Obama au Proche et au Moyen Orient depuis 2009. Je pensais, en 2010 - et je l'avais écrit sur notre site " Juif.org " - que Barack Obama
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 21:39
(suite)

VOULAIT l'émergence d'une puissance nucléaire militaire iranienne de manière à faire peser sur Israël une menace qui l'amènerait à céder à toutes les exigences que la Maison Blanche lui imposerait, pour prix de son soutien, sur la question de la " solution à deux Etats " .
J'avais dit aussi sur notre site, en septembre ou en octobre 2010, après que la détermination de Binyamin Netanyahu eut résisté victorieusement aux pressions de tous ordres et n'eut rien cédé sur l'essentiel ( Jérusalem - le Golan- le " retour " ( sic ) des " réfugiés " ( re-sic ) - les prétendues " frontières de 1967 " - la construction juive en Judée-Samarie ), qu'il fallait s'attendre à ce que j'appelais alors un " plan B " de la part de Washington - et ce " plan B " , ce fut la politique des " printemps arabes " dont le but final était d'encercler Israël par un chapelet d'Etats passés aux mains des islamistes, nommément les " Frères Musulmans " . Quatre ans plus tard, je maintiens ces analyses.
Il y a, actuellement, à l'intérieur des milieux dirigeants américains, une lutte entre ceux qui soutiennent Obama ( les diplomates " brzezinskiens " du Département d'Etat, notamment ceux qui, souvent pro-'Hamas comme Mark Perry, ex-lien entre feu Yasser Arafat et la CIA, s'expriment dans la revue " Foreign Policy " ; les milieux " liberal " du parti démocrate et de l'establishment de la côte Est ( par exemple, je le disais ci-dessus, le " New York Times " ) et ceux qui s'alarment de la situation
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 21:55
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au Maghreb et au Proche-Orient et qui jugent que, dans le b ... rdel qui y régne, Israël constitue plus que jamais un môle de force et de stabilité sur lequel les Etats-Unis peuvent s'appuyer. Ces éléments se trouvent au Département d'Etat - qui ne compte pas que des brzezinskiens - et au sein de l'Etat-Major ( comme peut le laisser supposer le récent coup de poing sur la table d'Obama, furieux de voir que le Pentagone avait fait livrer des armements de haute précision à Israël ).
Il est intéressant de remarquer l'évolution récente du positionnement de Mme Hillary R. Clinton, probable " would be " candidate du parti démocrate à l'élection présidentielle de novembre 2016. Mme Clinton - qui a mis en oeuvre, de 2009 à 2012, la politique des brzezinskiens du Département d'Etat ( jusqu'à couvrir la débandade américaine en septembre 2012 à Benghazi ) - s'en est pris récemment violemment ( avant de revenir sur ses propos et de les modérer un peu ... ) à la politique extérieure de Barack Obama. Il n'est pas du tout impossible que Mme Clinton anticipe une évolution de l'électorat comparable à celle qui avait amené les Américains en 1980 à voter pour un candidat ( feu Ronald Reagan ) qui, après les désastres de la politique extérieure de Jimmy Carter,notamment en Iran - le lâchage du shah d'Iran au profit des mollahs shî'ites était aussi dû à Zbigniew Brzezinski -, surfait comme on dit sur l'idée et le slogan " America is Back " .

Mais il n'y a pas qu'Israël qui ait des
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 22:12
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raisons de douter des Etats-Unis tels que la politique extérieure de l'administration Obama les a positionnés. La politique très aventuriste de Washington dans la question ukrainienne pose et posera, dans l'Europe ex-communiste de l'Est et du Centre, beaucoup de problèmes.
L'Egypte n'est certainement pas près d'oublier comment Barack Obama a torpillé Hosni Moubarak et propulsé les " Frères Musulmans " et leur candidat Mohamed Morsi et l'appui donné à celui-ci par Mme Hillary Clinton ( qui, si elle parvient à se repositionner, aura fort à faire pour faire oublier la part décisive qu'elle a prise dans les politiques des " printemps arabes " ). Ni le fait que l'ambassadrice américaine au Caire ait soutenu Mohamed Morsi jusqu'à la toute dernière minute. Ni que Barack Obama a voulu punir l'armée égyptienne d'avoir renversé Morsi en lui sucrant une bonne partie des subventions qu'elle recevait habituellement des Etats-Unis, l'Arabie séoudite se faisant alors un devoir et un plaisir de combler le trou financier.
Et, précisément, l'Arabie séoudite, alliée indéfectible des Etats-Unis depuis au moins 1945 ( accords du " Quincy " ), a pu s'estimer lâchée par Washington, et face à l'Iran dans la question de l'accession de l'Iran à la puissance nucléaire militaire, et, plus récemment, face aux " Frères Musulmans " et au 'Hamas.
Cette perte de crédibilité que tu pointes des Etats-Unis dans la région a ceci de bon qu'elle diminue fortement la capacité de Washington d'y imposer
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 22:28
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quoi que ce soit à qui que ce soit, et notamment à Israël.
Mais elle a ceci de mauvais que l'absence d'un " gendarme " favorise la poussée de l'Etat Islamique ( à ce propos, tu as peut-être vu que l'EI fait circuler une vidéo montrant l'égorgement d'un autre journaliste américain, Steven J. Sotloff, après celui de James Foley il y a quelques jours, et qu'il menace de faire subir le même sort à un Britannique, David Haines ).
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 22:33
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Il faut aussi remarquer la toute récente parution, sur WND ( " World Net Daily " ) d'un article, de Mme Vicky Nissen, je crois, faisant état de la mise en cause de Barack Obama comme " a radical Islamic enemy of America " par une ex de la CIA, Mme Claire M. Lopez. Je ne suis pas en mesure d'évaluer cette mise en cause, ni la personne et le rôle de Mme Claire M. Lopez. Mais je vois que Barack Obama est accusé d'avoir fait pénétrer des militants musulmans dans des positions stratégiques de l'administration américaine. L'article de Mme Vicky Nissen ( " EX-CIA employee admits President Obama a radical Islamic enemy of America " ) fait probablement partie des repositionnements que j'évoquais, à propos de Mme Hillary Clinton, au sujet de la politique extérieure d'Obama.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 22:51
Steven J. Sotloff, z"l , était juif. Il y a quelques jours, sa mère avait supplié le " Calife " Al-Baghdadi d'épargner son fils.
Envoyé par Edmond_002 - le Mardi 2 Septembre 2014 à 23:24
Edmond,
Comme d'habitude ton analyse de la situation est lumineuse et pertinente.
Il est dommage que ces informations ne soient pas sur un blog de large diffusion dans la communauté juive et au delà.
Quand je lis les différents blog juifs je suis attéré par leur manque de qualité, de profondeur sans compter les phrases en mauvais français et bourrées de faute d’orthographe.

Une seule exe
Envoyé par Serge_067 - le Mercredi 3 Septembre 2014 à 02:11
Edmond,
Comme d'habitude ton analyse de la situation est lumineuse et pertinente.
Il est dommage que ces informations ne soient pas sur un blog de large diffusion dans la communauté juive et au delà.
Quand je lis les différents blogs juifs je suis atterré par leur manque de qualité, de profondeur sans compter les phrases en mauvais français et bourrées de faute d’orthographe.
Une seule exception, la MENA.
Envoyé par Serge_067 - le Mercredi 3 Septembre 2014 à 02:14
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 48 minutes