Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a répété ses critiques acerbes faits contre le "conseil des droits de l'homme" de l'ONU a l'assemblée générale directement au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon mardi, affirmant que le conseil était fortement anti-israélien et défendait le groupe terroriste Hamas.

Netanyahou, selon un communiqué émis pas son bureau, s'est plaint à Ban que le conseil se concentrait sur une enquête sur Israël plutôt que sur le Hamas qui a utilisé des installations de l'ONU pour attaquer Israël.

Jérusalem, a dit Netanyahou, va se battre contre cela.

Le premier ministre a souligné, comme il l'a fait dans son discours, qu'Israël n'a pas pris intentionnellement pour cible des civils palestiniens, et était désolé pour chaque victime civile. Il a dit que le Hamas a pris la population locale en otage, et a comparé le groupe terroriste à l'Etat Islamique. Il a répété sa position selon laquelle le Hamas a effectué un double crime de guerre durant l'état : tirer sur des civils israéliens, tout en se cachant derrière les civils palestiniens.

"Je ne vais pas m'excuser pour le fait qu'Israël a le Dôme de Fer pour protéger ses citoyens," a-t-il dit.

Netanyahou s'est également plaint du fait qu'Israël est soumis à des normes différentes que tous les autres pays dans le monde. Alors que quelques 200 000 personnes ont été tuées en Syrie, a-t-il dit, il n'y a aucune proportionnalité entre combien de temps l'ONU passe sur Israël et la Syrie.

Netanyahou était accompagné à la réunion par le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman.

En ce qui concerne la question palestinienne, Netanyahou, qui n'a pas mentionné la question dans son discours de lundi à l'ONU, a dit qu'il n'y avait aucun changement dans sa position au sujet de l'acceptation d'un état palestinien démilitarisé qui reconnaît Israël comme état juif, tant que les mesures de sécurité étaient en place pour permettre à Israël de se défendre contre toute menace.

Il a également souligné a Ban, qui condamne chaque fois qu'un juif construit quoi que ce soit au-delà des lignes de 1967, que le conflit avec les palestiniens n'est pas sur les implantations, mais plutôt sur le droit d'Israël à exister dans la région en tant qu'état juif.