Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le gouvernement jordanien a menacé de révoquer son traité de paix avec Israël après que le Mont du Temple a temporairement été fermé à tout le monde jeudi, dans une tentative de calmer les tensions après qu'un terroriste arabe ait abattu le rabbin Yéhouda Glick, un militant pour les prières juives sur le lieu le plus sacré du judaïsme.

Mohammed Al-Momani, le ministre jordanien de la communication, et porte-parole du gouvernement jordanien, a déclaré que le traitée de paix était "menacé" si Israël continue à faire "des brèches" sur le statut du Mont du Temple, a rapporté Sky News en langue arabe.

Il a également menacé que la Jordanie a mis en place un "plan" visant à s'opposer aux "violations" israéliennes sur le Mont du Temple.

Le ministre jordanien a critiqué la manière dont le premier ministre Benyamin Netanyahou a plié sous la pression jordanienne, quand il a annoncé qu'il maintiendrait le statu quo raciste empêchant les juifs de prier sur le Mont du Temple, mais a néanmoins fermé le site à tous les fidèles jeudi.

La fermeture de jeudi a déjà conduit la Jordanie à appeler Israël un "état terroriste", et malgré la menace d'émeutes violentes, la police a plié à la pression internationale, et a permis un accès limité vendredi sur le site, mais seulement pour les musulmans.

De manière illogique et discriminatoire, Israël, après sa victoire de la guerre des Six Jours, a remis les "clés" du Mont du Temple, le lieu le plus sacré du judaïsme où s'élevaient les deux Temples juifs, au "Waqf", une entité islamiste jordanienne qui soi-disant entretien les lieux.

Mais sous les auspices de la Jordanie, le Mont du Temple a été le théâtre de graffitis antisémites, d'énormes destructions d'objets archéologiques juifs, et de constantes émeutes arabes, en particulier les vendredis, le soi-disant jour "saint" du calendrier musulman, mais qui s'apparente en général à une montée de haine antisémite. La Jordanie condamne les tentatives israéliennes de mettre fin à ces émeutes, encourageant, avec le consentement de la communauté internationale, l'effacement des liens entre les Juifs et le Mont du Temple.

La Jordanie a également fait pression sur le conseil de sécurité de l'ONU pour faire avancer la "guerre diplomatique" de l'autorité palestinienne contre Israël par des mesures unilatérales.