Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Israël est maintenant officiellement un partenaire stratégique des Etats-Unis, une classification détenue par aucune autre nation, selon un projet de loi signé en loi par le président américain Barack Obama vendredi.

La loi sur le partenariat stratégique Etats-Unis / Israël de 2014 a pris plus d'un an pour être rédigée au Congrès, et est devenue un projet de loi essentiel pour les relations israélo-américaines, renforçant la coopération dans tous les secteurs, avec un accent sur la défense.

Signant la loi, Obama, qui n'avait pas vraiment le choix, a salué son "soutien bipartisan" et déclaré qu'elle "reflète l'importance accordée par mon administration au renforcement et à l'approfondissement de la coopération bilatérale et des liens Etats-Unis / Israël."

"Elle renforce les programmes de défense et de sécurité critiques, qui ont atteint un niveau sans précédent sous mon administration," a déclaré Obama. "Elle jette également les base d'un accroissement des échanges et de la coopération dans un éventail de domaines de pointe, y compris l'énergie, l'eau, l'agriculture et les technologies."

Renouvelant l'engagement des Etats-Unis à maintenir "l'avantage militaire qualitatif" d'Israël sur ses voisins du Moyen Orient, la loi élargit l'autorité pour les prochains déploiement de stocks d'armes de fabrication américaine dans les conflits israéliens.

C'est la politique des Etats-Unis, dit la loi, "de réaffirmer le soutien indéfectible du peuple et du gouvernement des Etats-Unis pour la sécurité d'Israël en tant qu'état juif."

La loi élargit la coopération en matière d'énergie de manière significative.

Les deux pays se sont engagés à "s'appuyer sur le gaz naturel pour influencer positivement la stabilité de la région", dit le texte, exhortant l'engagement avec le secteur privé sur les dispositions règlementaires, l'exploration en eau profonde et les carburants de remplacement.

Absent de la loi, toutefois, est un engagement des Etats-Unis d'intégrer Israël dans le programme d'exemption de visa dans un proche avenir, tant recherché par Jérusalem. Les politiques frontalières d'Israël nécessitent un ajustement avant que le pays ne puisse se qualifier, a annoncé le département d'état.

Cette disposition a retenu le Congrès pendant des mois, avec des organisations telles que l'AIPAC faisant pression pour son incorporation.

En fin de compte, la loi comporte une disposition qui stipule qu'Israël "doit être inclus" dans le programme "quand Israël satisfera, et aussi longtemps qu'Israël voudra être inclus dans ce programme désigné dans cette section."