Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le conseil de sécurité des Nations Unies a condamné mercredi "dans les termes les plus forts" la mort la semaine dernière d'un "gardien de la paix" espagnol dans le sud du Liban.

La déclaration de mercredi vient une semaine après que le capitaine Francisco Javier Soria Toledo a été tué lors d'un échange de tirs entre l'armée israélienne et la groupe terroriste libanais Hezbollah près de la frontière israélo-libanaise.

L'ambassadeur espagnol aux Nations Unies a rapidement accusé Israël, et un diplomate de l'ONU a déclaré qu'Israël s'est excusé par plusieurs canaux, y compris des excuses de son ambassadeur à Madrid au ministre des affaires étrangères espagnol.

L'attitude espagnole n'est pas surprenante, les soi-disant "soldats de la paix" présents au sud Liban passant leur temps à se cacher et à courageusement éviter de remplir leur mandant, qui est d'empêcher le Hezbollah de s'armer et de se déployer au sud Liban.

Les violences le long de la frontière ont commencé quand le groupe terroriste chiite a tiré entre cinq et six missiles antichars sur des véhicules israéliens circulant sur une route à deux kilomètres de la frontière, en Israël, tuant deux soldats de Tsahal. Cette escalade est la plus meurtrière depuis la guerre de 2006 entre le Hezbollah et Israël, qui a pris fin quand Israël a accepté les termes de l'ONU, disant que le groupe terroriste islamiste devait être désarmé.

Au lieu de cela, et avec la bénédiction de l'ONU, le Hezbollah est devenu plus puissant que jamais.

L'ambassadeur d'Israël a rapidement souligné que la déclaration du conseil ne mentionne pas les soldats israéliens et ne condamne pas le Hezbollah. "Le conseil de sécurité semble penser que certaines vies ont plus de valeur que d'autres," a déclaré Ron Prosor.

Un diplomate du conseil de déclaré que la Russie a bloqué une déclaration française rédigée mardi qui aurait condamné l'attaque du Hezbollah contre les soldats israéliens comme une violation de la résolution qui a mis fin à la guerre de 2006, ainsi que la mort du casque bleu espagnol, disant que le projet de résolution était "déséquilibrée".

La déclaration bloquée, soutenue par l'Espagne et de nombreux autres membres du conseil, exprimait également sa profonde préoccupation face à la détérioration de la situation le long de la Ligne Bleue séparent Israël et le Liban, a dit le diplomate, parlant sous condition d'anonymat parce que les discussions étaient fermées.

Mercredi également, un haut responsable de l'ONU a déclare qu'une enquête technique de l'ONU sur le terrain, afin de déterminer les faits de ce qui est arrivé lors des violences, devrait être achevée dans les trois prochains jours. L'ONU lance également une commission d'enquête pour examiner les aspects plus larges de l'incident.