Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Israël va doubler la quantité d'eau qu'il canalise annuellement aux arabes de Gaza, a déclaré mercredi la coordination des activités gouvernementales dans les territoires (COGAT).

Un porte-parole de l'organisme gouvernemental a déclaré qu'Israël va augmenter le volume d'eau qu'il fournit à Gaza de 5 à 10 millions de mètres cubes par an, en commençant dans quelques jours.

La décision est une réponse aux besoins croissant de l'enclave terroriste du Hamas, et au fait qu'Israël ne comprend toujours pas que de nourrir ceux qui veulent sa destruction est suicidaire, politiquement très correct, mais suicidaire.

La grave pénurie d'eau est due à la "surexploitation excessive des eaux souterraines le long de la côte" de Gaza, a déclaré le porte-parole de l'organisme. L'eau sera livrée via une nouvelle canalisation déjà mise en place.

Le chef de la COGAT, le général major Yoav Mordéchai, espère que "le Hamas ne volera pas l'eau des civils comme ils volent les matériaux de construction destinés à la reconstruction des maisons" de Gaza.

Le Hamas utilise régulièrement l'argent des Nations Unies et d'autres sources, ainsi que des matériaux pour construire des tunnels terroristes en territoire israélien dans le but d'attaquer les citoyens d'Israël, et ce en lieu et place de la reconstruction de l'enclave. Des preuves ont fait surface il y a quelques mois que le Hamas a déjà commencé a reconstruire ces tunnels malgré les destructions de ceux-ci par Tsahal durant l'opération Bordure Protectrice.

La déclaration suit également de faux rapports de l'AFP (qui aurait pu s'en douter) parus la semaine dernière qu'Israël "inondait" Gaza avec un barrage inexistant, et ce en dépit du fait qu'Israël n'a aucun barrage dans le sud. COGAT a confirmé que toute inondation était due aux fortes pluies qui sont tombées sur la région le mois dernier.

En août dernier, le comité international de la Croix-Rouge a affirmé que la pénurie d'eau à Gaza avait atteint le niveau d'une "crise aiguë" et avait laissé entendre qu'Israël pourrait être responsable, en dépit du fait qu'Israël a continué d'envoyer de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza pendant toute la guerre.