Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Des rapports surgissent sur des négociations secrètes entre des responsables israéliens et du groupe terroriste Hamas pour trouver un moyen de fournir des biens plus efficacement à la bande de Gaza.

Les discussions porteraient actuellement sur la construction d'un port flottant dans la Méditerranée, entre Chypre et la bande de Gaza, selon le journal jordanien Ad-Dustour, traduit par Haaretz. Un tel port permettrait aux marchandises d'entrer à Gaza sans avoir à passer par Israël. Dans le même temps, Israël serait en mesure d'inspecter toutes les marchandises et de maintenir son blocus sécuritaire de la bande de Gaza.

Les rapports décrivent les pourparlers comme étant directement entre Israël et le Hamas, et prendraient place dans diverses capitales européennes, sous l'autorité de la Turquie.

Ni Israël ni le Hamas n'ont confirmé ces rapports. Selon un responsable israélien, "l'idée de construire un port pour la bande de Gaza n'a été discutée dans aucun forum et n'est pas sur la table."

L'autorité palestinienne, cependant, prend ces rapports au sérieux. Certains en Judée Samarie craignent que le Hamas utilise de telles négociations pour renforcer sa légitimité et son indépendance, plutôt que d'essayer de réparer ses relations avec l'autorité palestinienne.

Les préoccupations concernant les négociations ont atteint les plus hauts niveaux à Ramallah. Le chef de l'AP, Mahmoud Abbas, a affirmé aujourd'hui mardi en avoir eu les "protocoles complet", selon le journaliste Khaled Abou Toameh.

Israël a imposé un blocus naval autour de Gaza depuis 2007, deux ans après que le Hamas ait pris le contrôle de la bande de Gaza. Il y a eu plusieurs tentatives, par des acteurs étrangers, de brises le blocus, disant qu'ils apportent seulement des "fournitures humanitaires". Selon le Manuel San Remo, la source acceptée pour le droit maritime international, un blocus perd sa légitimité si l'exécuteur permet à des navires de le traverser librement. Si Israël devait permettre que les "flottilles de la liberté" puissent atteindre la bande de Gaza, l'ensemble du blocus serait alors juridiquement injustifiable.