Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président Réouven Rivlin a accueilli mercredi matin le chef d'état-major interarmes de l'armée américaine, le général Martin Dempsey, à la résidence présidentielle à Jérusalem, où il a fait référence à la décision de la cour suprême des Etats-Unis cette semaine de soutenir le président Obama et de ne pas reconnaître Jérusalem comme faisant partie d'Israël.

Rivlin a commencé par dire que "nous sommes fiers de vous avoir comme ami. Nous vous saluons et vous apprécions, et votre amitié restera en mémoire."

"Je suis Hiérosolomytain de septième génération, et même si je suis né neuf ans avant la création de l'état d'Israël, je suis né à Jérusalem, et je suis israélien," a-t-il dit en référence à la décision de la cour suprême d'annuler une loi du Congrès qui aurait requis du président américain Barack Obama qu'il reconnaisse la capitale israélienne en tant que telle.

Tournant son attention sur le chaos régional incarné par le programme nucléaire de l'Iran et la guerre civile fratricide en Syrie, le président a dit qu'il était "communément accepté que l'ennemi de votre ennemi était votre ami."

"Cependant, nous savons que ce n'est plus nécessairement le cas. Pour nous ce n'est pas une question théorique ou hypothétique. Ceci est une menace très réelle pour les citoyens d'Israël, juifs, musulmans et chrétiens," a-t-il ajouté.

En réponse, Dempsey a déclaré : "je suis heureux de revenir en Israël, je suis ici pour acquérir une meilleure compréhension avec nos homologues de l'armée israélienne, les menaces et les défis sécuritaires, et ce que nous pouvons faire pour y remédier."

"Bien que ce soit ma sixième fois ici, mon homologue israélien a été huit fois en Amérique. Et à un niveau du personnel, nous sommes en interaction constante, et ce genre d'interaction est nécessaire pour nous pour faire face aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés non seulement Israël, mais aussi les Etats-Unis."

Il a conclu : "vous avez notre profond engagement à continuer à miser sur cette relation, mais vous ne devez pas nous remercier, c'est quelque chose dont nous sommes honorés d'en faire partie."