Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les inquiétudes sur la santé du chef suprême de l'Iran, l'islamiste ayatollah Ali Khamenei, qui souffrirait d'un cancer de la prostate, grandissent alors que le P5+1 et l'Iran négocient un mauvais accord sur le nucléaire de la dictature islamique.

Selon des récents rapports parus dans la presse iranienne, Khamenei pourrait n'avoir que quelques mois à vivre, et une lutte de pouvoir qui s'ensuivrait entre les extrémistes et les soi-disant modérés sur le rôle de l'Iran pourrait faire dérailler les négociations qui se déroulent actuellement avant la date limite du 30 juin.

En mars, l'assemblée des "experts" de l'Iran, les fous d'Allah qui nomment le chef suprême du pays, a élu l'ultraconservateur Mohammad Yazdi comme leur nouveau président.

Selon des rapports, l'ayatollah Sadeq Larijani, un protégé de Khamenei et fervent de la ligne dure, s'est positionné pour le rôle, conduisant des purges auprès de candidats potentiels plus modérés que lui.

Larijani est le frère d'Ali Larijani, ancien négociateur en chef de l'Iran et maintenant président du parlement iranien, le Majilis.

Un diplomate occidental de haut rang a déclaré au journal The Telegraph que l'Occident est maintenant inquiet de cette lutte de pouvoir qui pourrait compromettre un accord.

"Avec tant de gens se bousculant pour une position, les extrémistes seront tentés de prouver leur références révolutionnaires en opposant leur veto à tout accord avec les Etats-Unis," a-t-il dit. "La crainte est maintenant que cela pourrait compromettre les progrès que nous faisons dans la résolution du problème et la levée des sanctions."

En avril, l'Iran et les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne ont convenu en Suisse les grandes lignes d'un accord visant à mettre fin à l'impasse vieille de dix ans sur le programme nucléaire de l'Iran.

Selon le cadre, qui devrait être finalisé ce mois-ci, l'Iran réduirait considérablement ses activités nucléaires afin de rendre "impossible" toute fabrication d'armes nucléaires.

En retour, l'Iran verrait les sanctions douloureuses levées par les six "puissances", les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne.