Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Pierre Krahenbuhl, le commissaire général de l'UNRWA, l'agence de l'ONU chargée d'aider les "réfugiés palestiniens", a admis mercredi que les terroristes du Hamas cachaient des armes dans les installations de l'ONU pendant leur guerre terroriste contre Israël l'été dernier.

"Nous étions ceux qui ont trouvé les caches d'armes dans nos installations au cours des inspections," a-t-il dit dans une interview avec Yedioth Ahronoth. "La raison pour laquelle tout le monde a su est que nous leur avons dit," a-t-il ajouté, pensant que les services de renseignement israéliens sont inexistants.

Krahenbuhl a fait référence à au moins trois occasions distinctes lors desquelles des roquettes ont été trouvées dans les installations de l'UNRWA. Suite à la première découverte de roquette dans une école de l'UNRWA, les travailleurs de l'ONU ont appelé les terroristes du Hamas à venir récupérer leurs armes, leur donnant l'occasion de tuer plus de civils israéliens.

De même, une clinique de l'ONU qui avait été piégée a explosé, tuant trois soldats de Tsahal. Mis à part les quantités massives d'explosifs cachées dans les murs de la clinique, il a été révélé qu'elle se tenait au-dessus de dizaines de tunnels terroristes, montrant comment l'ONU est étroitement liée au groupe terroriste islamiste.

Le chef de l'UNRWA a poursuivi en disant que "nous savions que la révélation conduirait à des réponses sévères contre nous en Israël, mais essayez d'imaginer ce qui se serait passé si nous n'étions pas ceux qui la publiait. La publication prouve que nous ne sommes pas prêts à permettre cela et montre de la retenue."

Pendant l'opération Bordure Protectrice, Krahenbuhl est entré dans la bande de Gaza à trois reprises.

"Je suis le seul haut fonctionnaire international qui a condamné les tirs de roquettes sur Israël depuis la bande de Gaza," a-t-il affirmé. "Et je n'ai pas fais cela d'un endroit où il était facile et commode de parler, comme Jérusalem ou Genève, mais plutôt depuis la bande de Gaza elle-même. Je peux dire de moi que je prends très au sérieux le droit international, et si je sais que les roquettes sont tirées intentionnellement de régions où il y a une population qui peut en souffrir, je condamne."

Le commissaire général de l'UNRWA a également condamné Israël pour le raid sur une école de l'UNRWA à Jabalya. L'armée israélienne a fourni des preuves vidéo montrant comment le Hamas tirait des roquettes depuis l'intérieur des écoles.

"Le jour du raid j'ai visité des enfants blessés à l'hôpital, et j'ai vu de mes propres yeux leurs parents se tenir à leurs côtés, ce que cela signifie quand vous ne disposez pas de la capacité à protéger vos enfants," a-t-il dit.

"Quand je vois des quartiers entiers de Gaza détruits par l'armée israélienne, ou qu'il y a des écoles de l'UNRWA qui ont été touchées après que nous aillons donné à Tsahal leur location des dizaines de fois et clarifié qu'il y a des citoyens là-bas, alors certainement nous émettons des condamnations," a-t-il ajouté, préférant ne pas mentionner que le Hamas avait intégré tout sa structure terroriste dans des centres civils.

"Le prix de la dernière opération a été très élevé : 540 enfants ont été tués et 3000 blessés," a conclu Krahenbuhl. "Cela ne correspond pas à la déclaration israélienne que toutes les mesures ont été prises pour réduire au minimum le nombre de blessés."

En dépit de sa propagande ridicule, nombre d'experts juridiques internationaux ont critiqué Tsahal précisément pour avoir averti les gazaouis, nuisant ainsi à la capacité des démocraties occidentales à combattre le terrorisme. L'armée israélienne a réalisé un remarquable ration 1:1 entre victimes civiles et combattantes durant la guerre, quand il est en général de 2 ou 3 civils tués pour un combattant dans les guerres de l'Occident.

Par ailleurs, l'UNRWA a été accusé de participer à l'endoctrinement à Gaza pour créer une "armée civile". Au final, au regard des preuves irréfutables sur la coopération de l'ONU avec les groupes terroristes de Gaza, c'est l'ONU qui devrait être soumise à une enquête et aux condamnations, celle-ci étant très probablement bien plus responsable qu'Israël de la mort de civils à Gaza.