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Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

"L'ONU permet au Hamas de manipuler les lois de la guerre à son avantage"

"L'ONU permet au Hamas de manipuler les lois de la guerre à son avantage" - © Juif.org

Un dirigeant d'un comité d'experts militaires américains qui a enquêté sur la conduite d'Israël pendant la guerre de l'été dernier contre les groupes terroristes de Gaza a condamné le rapport de l'ONU accusant Israël de possibles crimes de guerre, affirmant qu'il "déforme" le droit international.

Parlant lundi lors d'une présentation des conclusions du groupe de travail JINSA, le lieutenant colonel professeur Geoffrey S. Corn de l'armée américaine a critiqué le comité du conseil des droits de l'homme de l'ONU pour ne pas inclure d'anciens ou actuels commandants militaires dans son comité et pour avoir construit des arguments juridiques qui ont été totalement détaché de la réalité.

En revanche, a-t-il noté, le groupe de travail d'évaluation de Gaza, qui a constaté qu'Israël a pris des mesures extraordinaires, même au-delà de la lettre de la loi, afin de minimiser les pertes civiles dans la bande de Gaza, a écrit un rapport "par des commandants instruits au combat."

"En fin de compte cela est du domaine des commandants, pas nécessairement des avocats," a dit Corn sur ces rapports. "Les avocats contribuent en guidant les commandants à travers des questions juridiques complexes, mais finalement, ce dont nous parlons ici est de la guerre, et la guerre est le travail des combattants."

Le professeur Corn, actuellement professeur de loi au Collège de Loi du Texas, a en outre noté que le rapport du CDH ignore totalement l'utilisation cynique des civils comme boucliers humains par le Hamas, comme une arme politique et diplomatique.

Israël, affirme-t-il, est aux prises avec le genre "d'ennemis qui consulte votre conformité avec la loi, ou vos engagements à respecter la loi, pour faciliter tactiquement et stratégiquement à atteindre ses propres objectifs."

Il a ajouté que l'ensemble du processus de critique de l'armée israélienne, ainsi que d'autres armées, est "déformé" par un accent sur les images de la guerre publiées à travers le monde par les medias qui n'ont aucune signification juridique.

"Le domaine des images liées aux conflits a de nombreuse manière déformé la bonne compréhension de la loi," a-t-il déclaré.

"Il y a une perception que les lois des conflits armés… imposent en quelque sorte aux commandants militaires l'obligation de prévenir les pertes civiles. En fait, ce qui est imposé aux commandants est une obligation d'atténuer les risques par des mesures réalisables conçues à cet effet," a-t-il expliqué.

En bref, a-t-il résumé, le "processus compte."

"Le processus de faire un effort pour se conformer à la loi est une indication de l'engagement de la bonne foi envers la loi des partis en conflits."

En utilisant une telle norme pour comparer la conduite d'Israël d'une part, et du Hamas et d'autres groupes terroristes palestiniens d'autre part, il est clair quel côté était vraiment en violation du droit international et quel côté agissait pleinement dans la loi, a dit Corn lors des conclusions du groupe de travail.

"Sur ce point le résultat semble vraiment clair," a-t-il dit.

"Il existe des preuves consignées dans le rapport des deux parties en conflit, d'un côté des efforts importants, parfois au-delà de ce qui est requis par la loi, pour atténuer le risque pour la population civile, et l'autre côté en train d'essayer d'augmenter le risque pour la population civile dans le but d'obtenir un avantage stratégique dans le domaine public international, et un avantage tactique en rendant plus difficile à son ennemi d'employer ses forces pour parvenir à l'objectif qu'il cherche à atteindre."

Il a en outre noté que le fait qu'Israël est la partie militairement la plus forte n'a absolument aucune signification juridique. "La guerre n'est pas censée être un combat loyal," mais un combat dans lequel les deux parties font tout ce qui est en leur pouvoir pour vaincre l'autre, a-t-il dit.

En termes de victimes civiles, "la vraie question n'est pas la causalité mais la responsabilité."

"Qui porte la responsabilité des souffrances inutiles… ? D'un côté vous avez les efforts visant à mettre en garde, évacuer, sélectionner le moment de l'attaque et les armes pour atténuer les risques pour la population civile, et vous essayez de faire cela dans un environnement où l'ennemi localise délibérément ses actifs les plus vitaux sur les sites civils les plus protégés, cela révèle où la responsabilité devrait être attribuée" pour les victimes civiles qui en résultent.

Mais suggérer que "parce qu'il y avait des victimes civiles le droit international a du avoir été brisé" est une autre "distorsion" de la loi, a-t-il ajouté, perpétrée par les auteurs du rapport de l'ONU qui ont imposé des normes irréalistes sur les commandants militaires.

"Les commandants militaires doivent faire de leur mieux pour atténuer les risques, mais ils ne peuvent pas les empêcher," a-t-il dit, appelant l'ONU et d'autres organismes internationaux à "se concentrer sur ce que la loi exige vraiment."

1 commentaire
L'ONU ne comprend pas, les juifs ne se laissent pas massacrer comme pendant le 3ème reich !
Envoyé par Moshé_007 - le Mardi 23 Juin 2015 à 12:22
Membre Juif.org





Dernière mise à jour, il y a 49 minutes