Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Des responsables ont indiqué qu'un accord final sur le programme nucléaire controversé de l'Iran avait de bonnes chances d'être atteint lundi, mais le principal négociateur de l'Iran a été cité par la presse de la dictature islamique lundi disant qu'un accord pourrait prendre encore plusieurs jours.

Le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araqchi, qui sert de négociateur en chef de l'Iran dans les négociations nucléaires, a été cité par Press TV (contrôlé par le régime) disant qu'il y a plusieurs questions clés qui freinent un accord final.

"Les discussions ont atteint les derniers moments; certaines questions restent encore," a déclaré Araqchi. "Tant que ces questions ne sont pas réglées, on ne peut pas dire que nous avons conclu un accord."

Il a dit qu'un accord final pourrait ne pas venir même mardi soir, déclarant : "je ne peux pas promettre que les problèmes seront résolus ce soir ou demain soir."

Le négociateur iranien a déclaré qu'il espère que les parties vont travailler sur les questions et "atteindre un point où tout le monde est d'accord."

Les pourparlers passent régulièrement leurs échéances, les dernières en date étant le 30 juin, puis le 7 juillet, puis le 10 juillet, le jour iranien symbolique nationale de "Mort à Israël".

Les principaux désaccords dans les pourparlers comprennent le refus de l'Iran de permettre des inspections sur les sites nucléaires sensibles, son refus de divulguer les aspects militaires de son programme nucléaire, sa demande de retrait immédiat de toutes les sanctions, et une demande de dernière minute de mettre fin à l'embargo de l'ONU sur les armes à destination de la dictature islamique.

A Vienne, où les négociations sont en cours, le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, doit rencontrer lundi le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi.

Wang a été cité par la presse iranienne disant que "de nouveaux progrès ont été réalisés dans la phase finale des pourparlers, la Chine croit qu'aucun accord ne peut être parfait, les conditions sont déjà en place pour un bon accord, nous pensons qu'il ne peut pas et ne devrait pas être retardé plus encore."

Par ailleurs, dimanche, le "président" iranien Hassan Rouhani, souvent présenté comme un "modéré", a exprimé sa confiance que l'Iran serait "victorieux" dans les pourparlers qu'il a décrit comme une "bataille".

"Nous avons parcouru un long chemin. Actuellement, nous sommes très près du sommet, mais il y a encore de la distance avant d'atteindre ce sommet. Avec l'aide d'Allah, les négociateurs iraniens sortiront victorieux de cette bataille difficile et compliquée," a déclaré Rouhani.

En janvier 2014, le véritable chef de l'Iran, le dictateur religieux Ali Khamenei, avait révélé que les négociations sur le nucléaire sont une tactique dilatoire islamique de tromperie pour gagner du temps et relâcher la pression du monde tout en poursuivant le programme nucléaire de l'Iran.