Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Deux semaines avant son discours à l'assemblée générale des Nations Unies le 29 septembre, Mahmoud Abbas, le dictateur de l'autorité palestinienne, a déclaré qu'il "lâchera une bombe à la fin de mon discours à l'assemblée générale, et je refuse de révéler ce que sera cette bombe."

Les remarques d'Abbas ont été faites lors d'une interview avec les medias arabes qui doit être diffusée la semaine prochaine.

Abbas a déclaré que son discours portera sur les accords d'Oslo et les violations israéliennes alléguées de la convention, comme la 'destruction de structures palestiniennes' dans les zones A et B.

Abbas a également attaqué le concept d'état juif dans l'interview, déclarant que cela fournit aux groupes radicaux comme l'Etat Islamique une légitimité dans leurs guerres de religion au Moyen Orient.

"Si Israël veut être un état juif, il donne de la légitimité à ISIS et d'autres qui cherchent à établir un état islamique en Syrie en Egypte et dans la bande de Gaza," a-t-il dit.

Abbas a également réagi aux récentes violences arabes sur le Mont du Temple, disant qu'Israël tente une fois de plus de diviser le mont entre juifs et musulmans en termes d'espace et de temps de prière. Il a précisé que les palestiniens ne laisseront jamais quelque chose comme cela arriver, et qu'ils empêcheront les juifs de prier ou de circuler sur leur lieu le plus saint.

Les responsables israéliens ont du mal à deviner ce qu'Abbas planifie, et pensent que même lui n'a pas encore pris de décision, en raison des pressions qui lui sont imposées.

Parmi les possibilités envisagées sont l'annulation des accords d'Oslo, le démantèlement de l'autorité palestinienne, laissant Israël comme seul responsable de l'ensemble de la population palestinienne comme une force d'occupation, ou déclarer la "Palestine" un "état sous occupation", une terminologie dans le droit international, qui lui permettrait de demander la protection de la communauté internationale, tout en se tournant vers le conseil de sécurité dans une tentative d'accorder à la "Palestine" le statut complet d'état.

Les responsables israéliens ont déjà prévenu que si Abbas "enfreint les règles", "Israël examinera la possibilité de l'exiler ou de le bloquer à l'intérieur des territoires occupés par les arabes en Judée Samarie, comme cela avait été fait pour Yasser Arafat.