Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La France a appelé dimanche l'escalade de violence en Israël "extrêmement préoccupante et dangereuse".

Le bureau du président François Hollande a dit que "tout doit être fait pour calmer la situation et mettre fin a ce cycle (de violence) qui a déjà fait trop de victimes."

La France, responsable de la destruction de la Libye, du fait que les armes de Kadhafi se soient répandues dans tout le Moyen Orient, la France qui soutient des groupes terroristes comme Al-Qaïda en Syrie et s'oppose à ce que la Russie les prenne pour cible, cette France qui n'a pas une seule fois critiqué les incitations de Mahmoud Abbas contre les juifs israéliens et qui n'a eu aucun mot contre les attaques terroristes répétées contre Israël, cette France s'imagine aujourd'hui faire la leçon à l'état hébreu.

"Cette nouvelle aggravation de la situation confirme également l'urgence de relancer les efforts politiques, a dit la France, ajoutant que Paris "ne ménagera aucun effort pour travailler dans cette direction."

Mais de quelle direction parle-t-elle ? Des efforts politiques avec qui ? Un Mahmoud Abbas qui appelle officiellement son "peuple" à prendre les armes contre les juifs d'Israël ? En fait cela ne devrait plus surprendre personne, la France se vend depuis des décennies à sa "politique arabe", pratiquant même les soldes ces dernières années avec les états du Golfe, principaux soutiens du terrorisme islamique sunnite.

Sans aucune honte, la France entend fait avancer une résolution au conseil de sécurité des Nations Unies contre les communautés juives de Judée Samarie et de Jérusalem.

Cette dernière décision intervient un mois après que le ministre français de l'économie, Emmanuel Macro, ait déclaré que Paris soutenait l'étiquetage des produits issus des communautés juives de Judée Samarie, tout en insistant lâchement pour dire que "la France s'oppose à tout boycott d'Israël."

La France a également fait la promotion d'une résolution concernant d'improbables "pourparlers de paix" entre Israël et la groupe terroriste palestinien Fatah de Mahmoud Abbas, qui définit des paramètres de négociation et établit une période de temps de 18 mois pour "achever les discussions".