Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le "ministre des finances" de l'autorité palestinienne, Shukri Bishara, a confirmé qu'il a rencontré son homologue israélien Moshé Kahlon à Jérusalem au cours des dernières semaines pour discuter d'un accord économique pour stimuler l'économie palestinienne, a rapporté mardi l'agence "de presse" Maan.

Les remarques de Bishara sont dont en accord avec un rapport paru dimanche sur la dixième chaîne de télévision israélienne que les deux ministre des finances se sont réunis pour discuter d'un "programme économique" qu'Israël se prépare à offrir à l'AP.

Bishara a déclaré à Maan que des réunions avaient eu lieu, mais il a nié que plusieurs problèmes signalés par la dixième chaîne avaient été discutés.

Le rapport israélien avait dit que le "package" offert par Israël permettrait aux développeurs et entrepreneurs immobiliers palestiniens de lancer des projets de construction en Israël, ainsi que de permettre aux médecins arabes palestiniens de faire un stage dans des hôpitaux israéliens, entre autres choses.

Bien que Bishara ait nié que ces questions ont été discutés avec Kahlon, il a dit à Maan que l'objectif principal des réunions était de discuter la possibilité de parvenir à un nouvel accord sur la part d'Israël que nous collectons sur les recettes fiscales pour le compte de l'AP.

Bishara a déclaré qu'Israël prélève actuellement au moins trois pour cent de tous les impôts, par an, sur les exportations et importations, pour un montant d'environ 350 millions de shekels par an, et que sa délégation cherchait à réduire ce chiffre.

Au cours des dernières années, Israël à plusieurs fois retenu les recettes fiscales qu'il collecte pour l'autorité palestinienne, la dernière fois étant l'année dernière, en représailles aux actions de l'AP pour rejoindre la cour pénale internationale.

Cependant, à chaque fois, Israël a fini par céder aux pressions internationales et libéré les revenus gelés.

L'autorité palestinienne a demandé à plusieurs reprises des dons étrangers au cours des dernières années, affirmant qu'elle est au bord de l'effondrement en raison d'une aggravation de la crise financière.

Mais, tout en blâmant Israël pour les difficultés financières de l'AP, son dictateur, Mahmoud Abbas, continue de dépenser six pour cent du budget annuel de l'autorité palestinienne pour payer 4,5 millions de dollars par mois pour les terroristes emprisonnés en Israël, une sorte de "salaire du meurtrier", et un autre 6,5 millions de dollars par mois à leurs familles.