Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'Egypte utilisera son influence en tant que président du conseil de sécurité de l'ONU en mai pour défendre les intérêts des palestiniens, a déclaré la présidence lundi.

La promesse, faite lors d'entretiens entre le président Abdel Fatah al-Sisi et le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, vient après que la France a appelé à une conférence internationale plus tard ce mois-ci pour relancer les pourparlers de paix (…) sur la base d'une initiative qui verrait Israël faire des concessions massives en échange d'un papier promettant qu'Israël ne sera pas attaqué par ses voisins arabes.

Les pourparlers de paix les plus récents ont été torpillés par l'AP en avril 2014 quand Abbas a signé un accord d'unité avec le groupe terroriste islamiste Hamas. Mais le mois dernier, le ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que la France accueillera une réunion des ministres de 20 pays le 30 mai pour relancer le processus de paix.

Abbas et Sisi ont discuté des "moyens de coordonner les efforts arabes et les mesures qui doivent être prises au sein du conseil de sécurité de l'ONU" alors que l'Egypte en occupera la présidence tournante au mois de mai, dit un communiqué.

Les deux dirigeants ont déclara que les efforts pour résoudre le conflit israélo-palestinien devraient être renforcés a la lumière des initiatives régionales et internationales, y compris la décision de la France d'accueillir cette conférence.

Israël a rejeté l'initiative française, appelant à des négociations directes et inconditionnelles comme la seule voie à suivre.

Le soutien de Sisi envers l'AP à l'ONU n'est que la continuation de l'animosité de l'Egypte envers l'état Juif à l'ONU, qui a continué sans relâche depuis le traité de paix de 1979 entre les deux pays.

Sisi a montré des signes comme étant plus pro-israélien, et en conséquence, au cours des dernières années, Israël a assoupi certaines limitations du traité de 1979 pour les forces autorisées dans le Sinaï, permettant à Sisi d'envoyer des troupes dans sa lutte contre les terroristes islamistes dans la péninsule.