Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Une campagne pour avoir le terroriste Marwan Barghouti nominé pour le prix Nobel de la paix a pris une dimension mercredi, alors que les principaux membres du parlement belge venant de l'ensemble du spectre politique ont annoncé leur nomination de Barghouti.

Selon le site Palestine News Network, les signataires de la lettre de nomination comprennent Gwenaëlle Grovonius, présidente de la section bilatérale Belgique-Palestine du groupe belge à l'union interparlementaire, Dirk Vandermaelen, Président de la Commission des relations extérieures, Vincent Van Quickenborne, président de la commission des affaires sociales, Jean-Marc Delizée, Président de la commission de l'économie, Benoit Hellings, vice-président de la commission de défense nationale, et les sénateurs Piet de Bruyn et Nadia El Yousfi.

"Marwan est un représentant élu de la nation palestinienne, et a été le premier parlementaire à être arrêté... Il est un démocrate qui défend les droits de l'homme, notamment les droits des femmes», dit la lettre, selon le rapport.

"Il a été activement engagé dans la promotion du pluralisme politique et religieux, et en tant que tel, il est un acteur important pour l'avenir d'une région plus fragmentée que jamais," dit la lettre, ajoutant que la "paix exige la liberté de Marwan Barghouti et des prisonniers politiques, et plus généralement la liberté du peuple palestinien vivant sous occupation depuis des décennies."

"En accordant le prix Nobel de la paix à celui qui incarne la lutte du peuple palestinien pour la liberté, mais aussi leur aspiration à la paix, un leader qui peut unir les palestiniens autour d'un projet politique qui inclut clairement une solution a deux états sur les frontières de 1967, plus menacée que jamais par la colonisation et l'absence d'horizon politique, le comité pour le prix Nobel contribuera a ressusciter l'espoir indispensable pour sortir de l'impasse actuelle," disent les idiots utiles belges.

Barghouti est dans une prison israélienne purgeant cinq condamnations à perpétuité pour son rôle dans des attaques terroristes en Israël, principalement au cours de la deuxième intifada entre 2000 et 2005. Il est largement perçu comme un choix populaire pour remplacer Mahmoud Abbas, dont le mandat a expiré il y a plusieurs années, au poste de chef de l'autorité palestinienne.