Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Mustafa Sarnic, l'ambassadeur de Turquie auprès de l'autorité palestinienne, a exprimé mardi son optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord de normalisation entre la Turquie et Israël.

Parlant au journal "Palestine" du groupe terroriste Hamas, Sarnic a estimé que l'accord final entre les deux pays sera atteint dans moins de deux mois.

Il a ajouté que les parties ont conclu des accords sur plusieurs questions, et que la seule question qui reste sur la table des négociations est le blocus de Gaza et le bien-être de ses citoyens.

Les ministères des affaires estrangères des deux pays devraient publier une mise à jour sur les accords déjà obtenus, a dit Sarnic.

Israël et la Turquie sont en pourparler pour tenter de renouer les liens coupés après l'incident du Mavi Marmara en 2010.

Cet incident impliquait une flottille turque essayant de violer le blocus naval. Le navire principal, qui au final ne transportait aucune marchandise humanitaire en dépit de ses revendications, a refusé l'ordre de faire demi-tour et a forcé des soldats de Tsahal a monter a bord où des islamistes avaient tendu une embuscade, les attaquants avec des couteaux, des haches et des barres métalliques. Ces premiers soldats non armés ont ensuite été secourus pour d'autres soldats israéliens qui ont ouvert le feu pour se défendre et défendre leurs camarades, tuant dix extrémistes turcs.

Sous la pression du président Barack Obama, le premier ministre Benyamin Netanyahou a présenté ses excuses à la Turquie pour l'incident, et en décembre dernier Israël aurait accepté de payer 20 millions de dollars en compensation aux familles des islamistes.

Les pourparlers sont cependant au point mort sur Gaza, après que la Turquie ait demandé à Israël de lever ses restrictions sur les exportations et importations dans le bastion terroriste du Hamas.

Lundi, Netanyahou a déclaré à une délégation de membres du Congrès américain en visite en Israël qu'un accord de réconciliation avec la Turquie est très proche.

Selon certaines sources, Netanyahou était très optimiste sur les relations avec la Turquie, répétant ses déclarations sur la question à trois reprises au cours de la réunion.