Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Un proche collaborateur du dictateur de l'autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, encouragé par l'adoption de la résolution anti-Israël par le conseil de sécurité de l'ONU, menace de poursuivre les responsables israéliens à la cour pénale internationale (CPI).

"En 2017, nous irons à La Haye," a déclaré l'associé, le journaliste Nasser Lahham, dimanche à la deuxième chaine de télévision israélienne.

"Nous avons des centaines de pages avec des noms d'officiers de Tsahal. Chaque pilote et chaque officier et chaque soldat, nous avons sa photo, son nom, et nous l'attendons à La Haye. Si nous réussissons dans seulement un cas, c'est un autre monde," a ajouté Lahham.

Le journaliste a également déclaré qu'il demandait aux arabes palestiniens, par l'intermédiaire de son réseau de télévision, de cesser d'utiliser la violence contre Israël et de la remplacer par des actions diplomatiques.

"J'ai dit à mon peuple à la télévision en direct, nous emmènerons les israéliens à La Haye en costumes et en cravates, nous mettrons des menottes à leurs mains," a déclaré Lahham. "N'utilisez pas la violence, c'est une guerre sans balles. Attendez, donnez-nous une autre chance."

L'AP a officiellement adhéré à la CPI le 1er avril 2015 et a immédiatement déposé une série de plaintes auprès du tribunal. En plus de prétendre qu'Israël a commis des crimes de guerre pendant la guerre de Gaza en 2014, elle a également prétendu que les "colonies" israéliennes sont "un crime de guerre en cours."

Il convient toutefois de noter que l'autorité palestinienne n'est elle-même pas à l'abri de poursuites devant la CPI. En fait, l'organisation Shurat HaDin a déjà lancé des poursuites contre Abbas et les dirigeants du Hamas à la CPI.