Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le président français François Hollande a réaffirmé mercredi soir que son pays était engagé à une "solution à deux états" pour le conflit arabo-israélien.

Le leader français, lors de la conférence annuelle du CRIF, a déclaré qu'une solution à deux états était la seule garantie pour Israël de rester une "société pluraliste et démocratique."

Hollande a dit qu'il n'y avait qu'une seule façon d'avoir la paix au Moyen Orient, et c'était d'avoir Israël et une "Palestine" côte à côte.

Il a ajouté qu'il appartenait aux israéliens et aux palestiniens de parvenir à un accord sur chaque question, en particulier le statut de Jérusalem.

La France continuerait a surveiller la liberté d'accès et de culte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans dans la ville sainte, a-t-il dit, sans expliquer pourquoi les juifs ne peuvent pas prier sur leur lieu le plus saint.

"C'est la position française et je suis certain qu'elle ne changera pas," a souligné Hollande, quelques semaines avant son départ de l'Elysée.

Ses commentaires suivent les remarques du président américain Donald Trump sur la possibilité de trouver d'autres solutions que la création d'un état palestinien.

Lors de sa rencontre la semaine dernière avec le premier ministre Benyamin Netanyahou, Trump ne s'était pas engagé à une solution à deux états comme seul moyen de résoudre le conflit, affirmant qu'il soutiendrait la solution choisie par les deux parties.

Suite aux propos de Trump, l'ambassadeur français auprès de l'ONU avait souligné que l'engagement de son pays à une solution à deux états était "plus fort que jamais."

Un jour plus tard, c'était au tour du ministre français des affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, d'exprimer ses inquiétudes quant aux remarques de Trump, disant qu'elles le laissaient "confus" et "inquiet".