Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

L'administration Trump envisage de retirer les Etats-Unis du conseil des droits de l'homme des Nations Unies, un des organismes de l'ONU les plus biaisé contre Israël, et dont la crédibilité a souffert alors qu'il comprend des gouvernements génocidaires, selon deux sources en contact régulier avec des anciens et actuels responsables américains, citées par Politico.

Aucun retrait immédiat n'est attendu avant la séance de lundi du conseil. Une décision finale sur l'adhésion au conseil impliquerait vraisemblablement le secrétaire d'état Rex Tillerson, ainsi que l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU, Nikki Haley, et bien entendu le président Trump lui-même.

Un ancien responsable du département d'état informé sur les discussions a dit que bien que le fait que le conseil vise continuellement Israël, et que cela fasse partie du débat, il y a aussi des questions au sujet de ses membres et des doutes quant à son utilité globale, a indiqué Politico.

"Il y a eu une série de demandes provenant du bureau du secrétaire d'état qui suggère qu'il questionne l'utilité des Etats-Unis d'appartenir au conseil des droits de l'homme," a déclaré l'ancien responsable.

Lors d'une réunion récente avec des hauts fonctionnaires du département d'état, Tillerson a exprimé son scepticisme à l'égard du conseil, qui a un certain nombre de pouvoirs, y compris la possibilité de constituer des groupes spéciaux chargés d'enquêter sur les violations des droits de l'homme, où cela l'arrange.

Mark Toner, porte-parole du département d'état, n'a pas abordé la question de savoir si l'adhésion des Etats-Unis au conseil était en cours de révision, mais a déclaré : "notre délégation participera pleinement aux travaux de la session du CDH qui débutera lundi."