Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

La vice-ministre des affaires étrangères israélienne, Tzipi Hotovely, suivie par un important cordon de sécurité, a traversé la Porte des Lions dans la vieille ville de Jérusalem, déclarant : "les soldats sont entrés dans ce lieu après 2000 ans d'expulsion. Je fais partie de la génération pour laquelle une Jérusalem unie est un fait."

Avant la visite du président américain Donald Trump en Israël et le 50e anniversaire de la guerre des Six Jours, Hotovely a déclaré que Trump devrait s'abstenir de faire des efforts, même si cela est "pratiquement possible", pour créer une capitale palestinienne à Jérusalem Est.

"Tout d'abord, déménagez l'ambassade des Etats-Unis," a déclaré Hotovely. "Ensuite, bien entendu, nous attendons que le déplacement de l'ambassade soit un symbole du fait que Jérusalem doit être reconnue comme la capitale unie d'Israël."

Hotovely était accompagnée de 50 étudiants internationaux étudiant en Israël et par les trois parachutistes israéliens immortalisés par la photo emblématique prise par David Rubinger suite à la capture du Kotel en 1967.

Trump fait face à une renonciation présidentielle expirant le 1er juin qui retarde une loi de 1995 imposant que l'ambassade des Etats-Unis soit transférée de Tel Aviv à Jérusalem. La renonciation a été prolongée depuis l'administration Clinton, citant des préoccupations de sécurité nationale des Etats-Unis.

Hotovely a déclaré que la division de Jérusalem "n'est certainement pas une bonne idée, même si cela est possible", et a soutenu que le contrôle israélien de la ville "est le seul moyen de s'assurer que tout le monde se sente à l'aide et en sécurité."

L'autorité palestinienne demande que Jérusalem Est soit la capitale d'un éventuel état palestinien, et la plupart des pays disent que le statut de Jérusalem devrait être déterminé dans un accord sur le statut définitif pour une solution à deux états.

Hotovely précise : "lorsque vous allez et regardez les communautés, les communautés juives et arabes sont côtes à côtes. Tout est tellement serré et proche, vous ne pouvez pas diviser Jérusalem."

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a publié jeudi des déclarations similaires : "il est approprié que toutes les ambassades, d'abord et avant tout celle de nos amis américains, soient localisées à Jérusalem, qui est leur lieu naturel," a-t-il déclaré.