Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le ministère israélien des affaires étrangères exige que Robert Piper, un membre de l'ONU, soit remplacé, après avoir appris qu'il a fait des commentaires anti-israéliens, a rapporté le site Walla.

Israël menace également de révoquer le permis de résidence du membre de l'ONU, qui travaille comme coordinateur des Nations Unis pour "l'aide et le développement".

La semaine dernière, Piper a publié une déclaration de presse critique contre le gouvernement israélien lors du cinquantième anniversaire de la guerre des Six Jours et son contrôle militaire subséquent sur la Judée et la Samarie.

"L'occupation est immonde," a déclaré Piper, originaire d'Australie. "Vivre sous la domination militaire étrangère pendant des années génère le désespoir, étouffe l'initiative et laisse les générations dans une sorte de limbes politiques et économiques."

Si le mandat de Piper n'est pas révoqué, Israël a déclaré qu'il serait difficile de continuer à travailler avec lui, ce qui pourrait nuire à la coordination de l'aide humanitaire aux arabes vivant en Judée Samarie et Gaza, rapport i24News.

Piper a travaillé avec divers groupes humanitaires et agences de développement de l'ONU pendant près de trente ans. Depuis 2015, il sert comme "coordinateur spécial pour les affaires humanitaires et le développement pour les territoires palestiniens occupés."

Au cours des deux dernières années, il a publié une série de déclarations qui ont causé la colère à Jérusalem.

Piper a écrit dans sa déclaration que les politiques du gouvernement israélien violent le droit humanitaire international ainsi que les mécanismes des droits de l'homme auxquels Israël souscrit.

La déclaration ajoute que "l'occupation d'Israël est soutenue par la force. L'accompagnement de cet appareil de sécurité toujours présent a été une politique délibérée qui a isolé les communautés palestiniennes l'une de l'autre, la rupture de la cohésion sociale, l'activité économique profondément limitée et privée de nombreux de leurs droits fondamentaux, de mouvement, d'expression, d'accès à la sante et bien plus encore."

Plus tôt cette année, Piper a critiqué Israël pour son blocus terrestre, aérien et maritime de Gaza, qui entre maintenant dans sa dixième année.