Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le Fatah, dirigé par Mahmoud Abbas, s'est réjoui mardi d'une nouvelle "résolution" de l'UNESCO qui nie la souveraineté israélienne à Jérusalem.

Commentant la décision, Jamal Nazzal, porte-parole du Fatah, a déclaré que "le vote de cette organisation sur cette question rend une justice historique et reflète également la position internationale qui s'oppose à la politique d'Israël, ainsi que notre position qui la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l'occupation."

La résolution, adoptée par le comité du patrimoine de l'UNESCO, fait référence à Israël comme "la puissance occupante" dans sa propre capitale et dénie les prétentions d'Israël sur la vieille ville de Jérusalem.

Le libellé de la résolution parrainée par la Jordanie a été adouci par rapport à une résolution similaire qui a été adoptée en 2016, avec les références au Mont du Temple supprimées. Cependant, la résolution refuse explicitement la souveraineté d'Israël sur certaines parties de sa capitale, et ce pour la première fois.

Le texte de la résolution stipule que l'UNESCO "regrette l'incapacité des autorités d'occupation israéliennes à cesser les fouilles persistantes, les tunnels, les travaux, les projets et d'autres pratiques illégales à Jérusalem Est, en particulier dans et autour de la vieille ville de Jérusalem, qui sont illégaux en vertu de la loi internationale."

La résolution de mardi n'est pas la première fois, évidement, que l'UNESCO cible Israël. Au cours des dernières années, l'organisation est devenue une plate-forme pour les états arabes et leurs alliés pour attaquer et délégitimer Israël.

En mai, l'UNESCO a adopté une résolution déclarant que les lois israéliennes et les mesures administratives concernant Jérusalem étaient "nulles et non avenues".

En 2016, le comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a voté en faveur d'une autre résolution soutenue par les arabes, déclarant que le Mont du Temple était un site religieux musulman.