Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Bahreïn a pris ses distances avec les efforts de l'autorité palestinienne visant à "isoler" les Etats-Unis sur la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, déclarant qu'il est nécessaire de travailler avec Washington pour affronter l'Iran plutôt que de combattre les américains pour des "problèmes secondaires".

Le ministre des affaires étrangères bahreïni, Khaled bin Ahmed al-Khalifa, a tweeté mercredi que "ce n'est pas utile de se battre avec les Etats-Unis sur des questions secondaires alors que nous combattons ensemble le danger clair et présent de la république islamique théo-fasciste."

Bahreïn accuse l'Iran de fomenter des troubles parmi sa majorité chiite, ce que nie Téhéran.

Le dictateur palestinien Mahmoud Abbas a rendu visite l'Arabie Saoudite pour obtenir son soutien à son opposition à la décision de Trump sur Jérusalem, qui a changé sept décennies de politiques américaine envers la ville et a entrainé des manifestations en Judée Samarie, a Gaza, et dans le monde arabe et musulman en général.

Abbas a été jusqu'à déclarer que les Etats-Unis ne sont plus aptes à jouer le rôle de médiateur dans le conflit israélo-palestinien.

Cette déclaration vient un jour avant que l'assemblée générale de l'ONU vote sur une résolution présentée par deux dictatures islamiques, la Turquie et le Yémen, condamnant le geste américain.

Bahreïn a pris des mesures de normalisation avec Israël en coordination avec le Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles. La semaine dernière, une délégation interconfessionnelle bahreïnie a irrité les palestiniens en faisant une visite sans précédent à Jérusalem au plus fort de la controverse sur la décision de Trump, affirmant qu'elle était venue répandre un message de tolérance.

Le Centre Wiesenthal a obtenu du Bahreïn son approbation d'un voyage d'une délégation de chefs d'entreprises israéliens dans la minuscule monarchie du Golfe le mois prochain, selon Rabbi Avraham Cooper, directeur associé du Centre.