Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a montré qu'il ne souhaitait pas trouver une solution au conflit israélo-palestinien, a déclaré dimanche le premier ministre Benyamin Netanyahou en réponse à la déclaration d'Abbas disant qu'il n'accepterait aucun plan de paix proposé par les Etats-Unis.

Netanyahou, au début de la réunion hebdomadaire du cabinet, a déclaré qu'Abbas a dit vendredi lors d'une conférence de presse avec le président français Emmanuel Macron qu'à "toutes fins pratiques, il se retire du processus (diplomatique) et ne s'intéresse pas du tout à la proposition que les Etats-Unis préparent."

Selon Netanyahou, "ceci révèle encore quelque chose de simple et clair : ceux qui ne veulent pas de solution au conflit sont les palestiniens."

Netanyahou a également évoqué à l'ouverture de la réunion hebdomadaire le nouveau document de sécurité nationale publié récemment par l'administration Trump qui affirme que le conflit israélo-palestinien n'est pas au cœur des problèmes de la région.

"Toutes ces choses sont vraies et peuvent être vues par tous," a-t-il dit. "N'importe qui avec des yeux dans la tête et un vrai cœur ne peut pas le nier."

En outre, Netanyahou a parlé de la décision du Danemark de resserrer les conditions pour fournir de l'argent aux ONG palestiniennes, ajoutant qu'il en avait parlé récemment avec le premier ministre et le ministre des affaires étrangères du Danemark, ainsi qu'avec d'autres ministres européens des affaires étrangères ce mois-ci à Bruxelles.

"J'ai demandé à tous qu'ils mettent fin à leur soutien aux organisations qui soutiennent le terrorisme et le boycott d'Israël," a déclaré Netanyahou. "Le Danemark a décidé de faire ce pas, mais ce n'est pas le premier ou le dernier – nous continuerons à poursuivre cette ligne."

NGO Monitor, qui suit depuis plus de 10 ans le financement du Danemark, de la Norvège, de la Suisse et des Pays-Bas à une ONG basée à Ramallah qui s'appelle aujourd'hui le Secrétariat des Droits de l'Homme et du Droit Humanitaire International, a aussi loué la décision du Danemark.

Daniel Laufer, porte-parole de NGO Monitor, a déclaré que son organisation avait identifié des subventions du Secrétariat pour des ONG "liées au FPLP, qui figure sur la liste des organisations terroristes de l'UE, ainsi que d'autres incitant à la violence, l'antisémitisme, BDS et la non normalisation. Les éléments de preuve ont également révélé que les responsables du Secrétariat étaient également impliqués dans la guerre politique anti-israélienne."

Entre 2006 et 2018, le Danemark a donné 12 millions de dollars sur le budget total de 45 millions de dollars du Secrétariat en question.

Selon Laufer, "la décision du Danemark, combinée à la décision de la Norvège de renoncer au mécanisme de financement du Secrétariat, et avec un contrôle parlementaire en Suisse et aux Pays-Bas, souligne la conscience tardive des européens du devoir de diligence et de transparence du financement des ONG."

Entre les années 2014 et 2016, le Secrétariat a fourni 530 000 dollars au Comité Technique des Affaires Féminines qui a nommé un centre de femmes à Burka, au nord de Naplouse, après Dalal Mughrabi, une terroriste palestinienne qui a participé au massacre de la Route Côtière en 1978 qui avait fait 37 morts.

La désignation du centre des femmes au nom de la terroriste Mughrabi en mai a déclenché l'examen danois de la situation réelle de l'argent des ONG palestiniennes.