Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Les responsables de l'autorité palestinienne (AP) poursuivent leurs efforts pour obtenir la reconnaissance par l'Union Européenne (UE) de l'état de "Palestine" avec Jérusalem Est comme capitale, a rapporté dimanche l'agence de presse Xinhua.

Des sources bien informées au sein de l'AP ont indiqué, selon le rapport, que le dictateur de l'AP Mahmoud Abbas rencontrera les ministres des affaires étrangères de l'UE le 22 janvier à Bruxelles. Lors de cette réunion, il devrait leur demander de reconnaître un état palestinien sur les territoires d'avant 1967 avec Jérusalem Est comme capitale.

Les sources ont indiqué à Xinhua qu'une telle reconnaissance par l'UE relancerait la solution à deux états soutenue par la communauté internationale et aiderait la candidature palestinienne à obtenir une adhésion complète à l'ONU.

L'AP a réfléchi à des mesures unilatérales en réponse à la récente décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.

Un responsable de l'AP a récemment déclaré que la France serait prête à reconnaître la "Palestine" si d'autres pays européens la rejoignaient pour ce faire. Cependant, lors d'une réunion avec Abbas le mois dernier, le président français Emmanuel Macron a exclu la reconnaissance unilatérale de la "Palestine" en tant qu'état.

Auparavant, Abbas a exhorté l'Espagne à reconnaître "l'état de Palestine" conformément à la recommandation du parlement local.

Samedi, la Jordanie a annoncé que la Ligue Arabe chercherait la reconnaissance internationale d'un état palestinien avec Jérusalem Est comme capitale.

En plus de rechercher la reconnaissance unilatérale de la "Palestine", un comité de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) prépare des documents en vue d'une réunion du conseil central de l'organisation la semaine prochaine visant à décider des futures étapes politiques palestiniennes.

"Les actions à discuter comprennent la définition des relations avec Israël en plus des mesures politiques et juridiques que les palestiniens pourraient prendre," a déclaré dimanche Ahmed Majdalani, membre du comité exécutif de l'OLP.

Des récents rapports ont indiqué que l'OLP discuterait de déclarer les zones libérées par Israël en 1967 comme "un état sous occupation" lors de la prochaine réunion.