Diplomatie : Israël & le Moyen-Orient

Rien de plus logique en effet pour une organisation qui ne doit sa survie qu'aux généreux dons américains…

Saleh Rafat, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), a déclaré dimanche que le comité se réunirait dans les prochains jours pour discuter des derniers développements sur la question palestinienne et suivre la mise en œuvre des décisions du conseil central de l'OLP, qui appelle à la rupture des liens avec Israël.

Dans une interview accordée à la radio "Voix de la Palestine", Rafat a soutenu un appel de l'autorité à la Cour Pénale Internationale à La Haye qui exigerait qu'une enquête judiciaire soit lancée contre Israël pour ses "crimes" contre le peuple palestinien. Il a également soutenu l'idée que la "Palestine" rejoigne 22 autres organisations internationales.

Il a appelé les pays arabes à ne pas accepter le plan de paix de l'administration américaine qui n'a pas encore été présenté, à retirer leurs investissements aux Etats-Unis, à boycotter les produits américains et à respecter les résolutions précédentes qui invitent à rompre les liens avec tout pays reconnaissant Jérusalem comme la capitale d'Israël.

Rafat a appelé à la poursuite des "manifestations de colère de masse" en "Palestine" et en diaspora afin de faire face à la position américaine qui est biaisée en faveur d'Israël.

L'AP a officiellement rejoint la CPI le 1er avril 2015 et a immédiatement déposé une série de plaintes auprès du tribunal. En plus de prétendre qu'Israël a commis des crimes de guerre durant l'opération à Gaza en 2014, elle affirme également que les "colonies de peuplement" israéliennes sont "un crime de guerre en cours".

Alors que l'AP s'est plainte auprès de la CPI contre Israël, elle n'est pas à l'abri de poursuites judiciaires devant la cour elle-même. En fait, Shurat HaDin (Centre de Loi d'Israël) a déjà lancé un procès contre le dictateur de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas et les dirigeants du Hamas devant la CPI.